A toi un favorable 1er janvier de 2010,

chère MarieLau,

sœur de Justine et de Juliette,

dans ton coin de Provence où l’on se souvient encore que dans un français plus jeune,

“sade” signifiait “doux” ;

au pied de leur château, de son soleil d’ombre,

plus fier encore d’être ruiné ;

Lacoste : nom-paysage où l’on se LOVE à cause d’un écrivain, comme celui de la Sainte-Victoire à cause d’un peintre,

même lorsqu’on n’en est pas propriétaires terriennes,

comme toi dans l’un, Edmonde dans l’autre (dame Charles-Roux/Defferre) ;

mais c’est bien justement au mieux de loin qu’on les habite :

jeu de mots en hommage à ton suzerain le marquis,

ce sans-culotte déculotté et culotté,

que l’on nomme à raison divin, l’athée.

your LaurD pas lord.

Château Lacoste
et son voisin, dominant le village, le château de Donatien Aldonse Louis dit Alphonse François de Sade, d’où le sacripant ne cesse de s’enfuir déguisé en curé pour échapper à la police, dans la nuit du 6 janvier 1774 : Lacoste, restauré par Pierre Cardin qui y reçoit en été pour son festival de musique, de danse et de Lucchini.