Plus de 100 000 personnes ont signé la pétition en ligne en faveur de Sakineh. Institutions, ONG, personnalités publiques ou simples citoyens, si le monde entier se mobilise, certains contestent pourtant le bien-fondé de l’action impulsée par La Règle du Jeu et Bernard Henri Levy. Parmi eux, Serge Halimi (rédacteur en chef du Monde Diplomatique), qui dans son dernier édito en date nous apprend que soutenir Sakineh reviendrait à prendre le parti de l’obscurantisme plutôt que celui des Lumières… Abject positionnement qui n’étonne plus personne tant la publication s’est déjà plus d’une fois déshonorée. Laissons le lecteur juger sur pièce et commentons ensuite cette ultime mesquinerie des caciques du Diplo.

« Photos sans Lumières

Le mois dernier, Mme Bibi Aisha a fait la couverture de Time Magazine. Mutilée, prétend-on, par des talibans afghans, Mme Aisha n’a plus ni oreilles ni nez (1). En Iran, Mme Sakineh Mohammadi-Ashtiani, déjà fouettée pour adultère, a été par surcroît condamnée à une peine de lapidation. Son visage encore intact est devenu un signe de ralliement contre le régime de Téhéran. Ces deux images de femmes font réfléchir, mais à quoi ? Pas à la férocité des islamistes afghans : les Soviétiques l’avaient déjà éprouvée à une époque où, avec la bénédiction des intellectuels médiatiques, les Occidentaux armaient les fondamentalistes. Les photos ne nous révèlent rien non plus sur le régime du président Mahmoud Ahmadinejad : les fraudes électorales de ses partisans et la répression de ses opposants, pendaisons incluses, en ont établi la nature.

Au lieu de susciter la réflexion, ces images ne risquent-elles pas plutôt de la contraindre en adossant — de manière intentionnelle ou non — un symbole irrésistible (mutilation que l’on aimerait châtier, exécution qu’on voudrait conjurer) à un projet stratégique hasardeux (poursuite de la guerre en Afghanistan, escalade des sanctions contre l’Iran) ? Plus le symbole est puissant, moins le projet requiert d’être argumenté, l’émotion faisant passer ce que la réflexion eût arrêté. Pour donner un sens éditorial à son récit du supplice de Mme Aisha, Time Magazine a titré : « Ce qui arrivera si nous quittons l’Afghanistan ». Quelques jours plus tôt, soixante-dix-sept mille documents publiés par le site WikiLeaks avaient pourtant confirmé l’échec moral, politique et militaire de la guerre occidentale. Mais le choc d’une image réclame moins de temps que la lecture critique de plusieurs milliers de pages. Une photo contre les Lumières.

Longtemps les partisans de la peine de mort ont justifié ce supplice en mettant en avant un assassinat horrible, celui d’un enfant de préférence. Caméras de surveillance, systématisation des tests de dépistage antidrogue, peines de prison incompressibles, castration chimique des délinquants sexuels : bien des mesures attentatoires aux libertés publiques — dont celle d’aller et venir sans être observé ni fiché — ont été adoptées dans le sillage d’une photo choc, d’un crime que le dispositif en question aurait peut-être prévenu. Un « symbole » peut aussi relayer de justes combats — qu’on pense à Guernica ou à Abou Ghraib. Mais une mobilisation impulsée par ce seul ressort sera vite supplantée par d’autres émotions contraires, tant est inépuisable le stock des victimes disponibles.

Des mutilations interviendront-elles « si nous quittons l’Afghanistan » ? En tout cas, « notre » présence n’a pas empêché celles qui y furent commises… Les talibans ne sont pas dépourvus de photos de civils amputés ou tués par des missiles occidentaux. Un jour, Time Magazine en publiera peut-être une. Lui servira-t-elle de couverture ? Et quelle en sera la légende ?

Serge Halimi »

Feuilleter les pages du Monde Diplomatique, c’est un peu comme se payer un voyage dans le temps, à l’époque du communisme triomphant. Sauf qu’ici il n’est question ni de gauchisme soixante-huitard façon Dany le Rouge, ni de cette lyrique nostalgie à l’œuvre dans le film Good Bye Lenin. Non! Lire Halimi, Gresh et toute sa clique, c’est s’offrir chaque mois et pour quelques euros seulement le frisson d’un retour vers l’URSS, ses diverses techniques de propagandes et de manipulation des esprits. C’est ainsi que Laurent Joffrin (qui n’est pas connu pour être le plus enragé des intellectuels de Droite) surnommait notre homme «  le petit Lénine de la rive gauche » et parlait de son « l’œuvre » comme d’un mélange entre la Pravda et de Je Suis Partout. Voilà Halimi rhabillé pour l’hiver ! Cela je le savais mais j’ai tout de même tenu à faire ma propre expérience du Monde Diplomatique. J’ai tenu à lire et à comprendre ce qui lui valait sa triste réputation. Au début je pensais vraiment qu’il s’agissait d’un exercice de style, voire d’une grosse blague de potache : s’amuser à analyser les évènements actuels sous l’unique prisme marxiste, écrire comme au temps du P.C.F culminant à plus de 25% de suffrages exprimés… Un vrai concept ! Et chaque mois je riais bien ! Pour preuve ce morceau choisi, tellement travaillé, une merveille de contre-propagande. Oh quel fou rire j’ai eu ce mois d’Avril 2002. Ignacio Ramonet titrait alors : « Anticastrisme primaire » mais ça aurait très bien pu s’appeler « Viva la Revolucion » ; il écrivait :

«  […] le dernier rapport d’Amnesty International sur Cuba constate qu’« au moins treize personnes considérées par Amnesty International comme des prisonniers d’opinion se trouvaient derrière les barreaux à la fin de l’année 2000 ». C’est grave (même si Amnesty signale que « l’embargo des Etats-Unis est resté en vigueur » et « reconnaît que cette mesure renforce les difficultés dans le pays et contribue, entre autres, à aggraver les conditions carcérales »), mais c’est loin d’être le « goulag » annoncé. Le rapport ne signale ni torture, ni « disparition », ni assassinat. Pas un cas. Alors que dans des « démocraties » toutes proches – Guatemala, Honduras, Haïti, voire au Mexique ou au Brésil – des syndicalistes, des opposants, des journalistes, des prêtres, des maires continuent d’être assassinés… A quoi il faut ajouter, dans ces pays, la violation constante des droits économiques, sociaux et culturels, la mortalité infantile, l’analphabétisme, les sans-abri, les enfants-mendiants, la drogue, les délinquances… La lecture des rapports d’Amnesty sur ces pays fait dresser les cheveux sur la tête. »

La Pravda je vous dis..!

Et j’ai finalement compris… Le Monde Diplomatique n’a rien d’une blague. Halimi n’utilise pas le second degré lorsqu’il écrit ses insanités. Il admire vraiment Castro, Chavez et Morales. Il idéalise la révolution iranienne, reste muet sur les méfaits du régime d’Ahmadinejad qu’il ménage en disant qu’on « diabolise » les héritiers de Khomeyni. Il hait les Etats-Unis et ouvre ses colonnes à ceux qui se prévalent de l’antisionisme pour laisser libre cours à leur antisémitisme délirant. Il pense que l’heure est encore à la décolonisation et que les Suds s’ils sont solidaires vaincront ! Ainsi le Diplo pense et entraîne dans sa chute toute une partie de l’Extrême-Gauche française.

Il faut parler d’Halimi comme d’un dinosaure. Un dinosaure trop lent, trop vieux, dépassé par le monde dans lequel il vit. Comme les dinosaures, Halimi disparaîtra et alors plus personne n’utilisera son système de références.

Décryptons donc le papier d’Halimi ! Dès les premières lignes avec l’utilisation de ce « prétend-on » qui l’air de rien sous-entend énormément, notre homme emprunte au vocabulaire du complot. Qui prétend ? Les sources officielles ? La presse a la solde du pouvoir ! On connaît ce couplet. Monsieur Halimi nous le sert depuis déjà longtemps sur son Acrimed qui décrypte les médias mais dont, chose étonnante, son Monde Diplomatique est étrangement absent !

Et de continuer sur les mêmes bases. D’après lui, le visage de Sakineh, sa probable future lapidation ne nous apprend rien du « Président Mahmoud Ahmadinejad ». Si la lapidation ne veut rien dire de l’obscurantisme de l’Islam radical en général et du caractère ignoble du régime iranien en particulier,  quelle signification lui donner ? Silence radio…

Puis Halimi nous dit que la mobilisation pour Sakineh, ce n’est que de l’indignation commandée. Pardonnez-moi, Monsieur, d’avoir un cœur. Les 100 000 signataires de la pétition, la France, trois de ses Présidents de la République, l’Espagne, les Etats-Unis, le Parlement européen, les opposants iraniens, des syndicalistes, des étudiants, des intellectuels, ceux-là même qui vivent la dictature font de Sakineh un symbole comme Neda lors de l’émergence de la Vague Verte. C’est l’humanité qui se choque du destin réservé à Sakineh sans qu’il n’y ait derrière cela un quelconque lobby malfaisant. Sachez surtout que La Règle du Jeu ne s’arrête pas aux chocs des seuls symboles. Ce n’est pas notre genre. Depuis longtemps nous suivons, chroniquons, soutenons, cet Iran assoiffé de liberté. Nous le faisons même lorsque la question n’intéressait qu’une infime partie de l’opinion. Nous le faisons,  ici plus que partout ailleurs, même lorsque l’opinion préfère s’occuper à quelques éphémères futilités.

Serge Halimi, vous voilà chef de file des sophistes. C’est un peu fort d’accuser ceux qui s’élèvent contre la lapidation d’utiliser les mêmes armes rhétoriques que les partisans de la peine de mort. Mais vous osez tout ! Cette phrase « une photo contre les Lumières » vous poursuivra. Elle vous poursuivra longtemps… Mais il y a plus grave. Par cet article, en Une de votre journal vous lancez la première pierre sur Sakineh. Vous faites de sa future lapidation une simple opinion, une possibilité envisageable pour le régime iranien. Vous prenez vos lecteurs à témoin, vous les encouragez à vous suivre sur votre chemin d’infamie. Mais pas un mot de condamnation sur la lapidation, pas une once de compassion sur l’horreur du supplice.  Rien !

Voilà bravo, vous l’avez atteint votre Everest d’inhumanité. Il sera difficile de faire mieux. Mais j’en suis certain, vous continuerez à nous surprendre.

14 Commentaires

  1. Que signifierait une république où la chose du peuple se ratatinerait à la cause d’une seule de ses épines dorsales? Que resterait-il des Lumières là où deux amants des Intelligibles s’ingénieraient à se contester l’un l’autre une recherche simultanée de la très-haute bouche? Que faudrait-il penser d’un penseur qui ne continuerait pas de penser jusque contre lui-même? O.K., et comme disait l’autre : «Magnéto, Serge Halimi!»
    Que Bassadji et Talibi soient les compétiteurs d’une ascension commune du mont Malus, qui le conteste? Or en quoi le constat d’un enlisement afghan devrait interférer avec la condamnation internationale d’une législation iranienne sourde à la Déclaration d’amour des droits de l’homme? L’armée française est-elle actuellement basée à Téhéran, l’armée américaine bombarde-t-elle Tabriz? Quant à Julian Assange, n’aurait-il pas trouvé en d’autres temps soixante-dix-sept mille documents à mettre en ligne pour confirmer l’échec moral, politique et militaire d’une guerre menée par les Alliés qui d’après lui, au lieu de s’entêter à la ruiner sous un déluge de bombes, auraient manifesté davantage d’humanité à respecter le choix de civilisation d’une Europe qui tous comptes faits, s’était rendue dans le giron de sa germanité mythique? Alors c’est vrai, le choix d’une tyrannie plutôt qu’une autre… Mais Ahmadinejad est-il un tyran comme un autre? Et l’Iran est-elle une nation comparable à n’importe quelle nation pour s’offrir un tyran de ce calibre sans que cela entraîne des conséquences à proportion du rayon d’action de son influence historique? Ce qui devrait vous étonner, monsieur, c’est la modération extrême du soutien mondial à un objet du désir de mort qui a sagement choisi de dépolariser l’attention de sur l’événement géopolitique majeur de ces dernières semaines, _ j’entends aussi bien que vous : l’ouverture de la centrale nucléaire de Bouchehr, _ misant sur l’intelligence d’un lectorat saisi d’effroi par le hiatus vertigineux que Sakineh fait ressortir entre d’une part, la culture du droit international requise pour toute puissance qui se doterait de l’arme nucléaire et d’autre part, la culture iranienne du droit. Ne hurlez pas! Croyez-vous que j’ignore les danses de cobra où l’Amérique nous entortille aux Internationaux des Maltraités? Quoi encore? Non, je n’ai pas baissé les bras sous les ruines du temple de Marx, mais si son sens de l’Histoire savait devoir passer par le libéralisme avant que de pouvoir atteindre au rivage de l’égalité véridique, lui n’a jamais prévu de régresser à la théocratie depuis l’empire du libre échange. Et en attendant le triomphe de Bar-Kokhba sur l’empire empédocléen des forces élémentaires, ne comptez pas sur moi pour vous faire une réponse de lâche ou des aveux de traître. Si vous m’intimez l’ordre de choisir entre l’empire de Barack et l’empire de Mahmoud, mon choix est fait.
    J’écoute Foucault à l’écoute de la grande colère des faits. Il couvre la révolution iranienne. «Leur vrai désir c’est le désir de mort, et non pas le désir de victoire.» Sauver Sakineh revient donc à sauver le monde, Sakineh étant comprise dedans, d’un holocauste nucléaire dont le menace un fou de Dieu jouant au jeu des atomes, lorsqu’elle nous fait ressentir dans la chair de notre âme et l’âme de notre chair la cruauté indépassable de celui qui voudrait bien jouer avec nos nerfs autant qu’avec les siens, ce malade mental dont vous nous demandez de nous détourner de ce qu’il lui fait tout comme d’autres nous somment de le faire au sujet de ce qu’il compte faire de nous. Et quand même un esprit décillé ne saurait s’empêcher de douter de la capacité de Paris à faire reculer depuis Paris Téhéran à Téhéran, il ne se laissera pas tyranniser par sa propre pensée, mais continuant à se réfléchir, sa pensée s’opposera de nouveau à cette pensée venue s’opposer à l’autre, jusqu’à ce que l’ébranlement s’étende à l’échelle planétaire et atteigne les convictions de l’adversaire.

  2. je ne comprend plus le monde qui croire ? les anti-bhl anti sioniste les conspirationnistes ? ou alors leurs opposants ? je m’intéresse beaucoup a tout ca ,mais ou est la véracité de tout les propos de chaque camps ? comment vérifier les vrais sources de chacun ? pourquoi y aurai t’il tant de manipulations secrètes qui mettrait en cause des milliers de gens sans que jamais l’un d’eux ne dénonces la vérité d’un complot ? qui peut m’éclairer ??

  3. Au delà de cette querelle stérile, pour la défense et le soutien à Sakineh il est toujours bon de se remémorer ces paroles de Vicotor Hugo et de MArtin Luther King.
    Le premier disait dans Actes et Paroles, Vol II, Pendant l’exil 1852-1870:

    «L’inviolabilité de la vie humaine est le droit des droits. Tous les principes découlent de celui-là. Il est la racine, ils sont les rameaux. L’échafaud est un crime permanent. C’est le plus insolent des outrages à la dignité humaine, à la civilisation, au progrès. Toutes les fois que l’échafaud est dressé, nous recevons un soufflet. Ce crime est commis en notre nom».

    Le Second disait dans sa «Lettre de la géôle de Birmingham»

    « Notre génération ne doit pas se reprocher seulement les actes et les paroles au vitriol des méchants, mais aussi l’effrayant silence des justes. Car (…) la compréhension superficielle des gens de bonne volonté est plus frustrante que l’incompréhension totale des gens malintentionnés. » .

    Sauver Sakineh….. Nous sommes tous des « Sakineh »

  4. Il est fort étonnant que « Le Monde Diplomatique » ne comprenne pas la démarche actuelle. C’est vrai, il y a un combat pour Sakineh; c’est vrai il y a un combat contre l’Iran « despotique »…
    Mais, le combat actuel pour cette femme est un symbole pour que toutes les autres femmes dorénavant soient
    jugés normalement et, non pas jetés en pâture aux caillasseurs!
    Il ne s’agit pas non plus d’un combat de l’Occident contre l’Orient! Il s’agit d’un combat pour la liberté et le respect de l’être humain!
    Et que, depuis ce jour- il ni ait plus dans le monde de la Torture gratuite; de la Lapidation gratuite-ces gestes
    d’un autre âge!
    Et, c’est dans le respect de tous les citoyens du monde que je dis cela!
    Madame: Rosario Duarte da Costa

  5. Que dire de plus que Simon-Jean?
    Le degré d’imposture que les commentaires montrent fort bien exige que l’on ne vous réponde même pas et que l’on vous laisse sombrer dans l’oubli d’où vous n’auriez jamais dû sortir

  6. revenons en 1789 , nous ne sommes pas mal placés nous Français sur l’échelle de l’horreur intemporelle , sans doute guerre d’Algérie, j’en passe et des meilleurs . je sais que cette réflexion va provoquer une levée de boucliers parmi les anciens concernés, sans oublier la grotte d’OUVEA ,

  7. Que faut-il de plus, aux Français, à montrer que cette manipulation médiatique, à l’instigation de personnes haineuses???

  8. « Halimi disparaîtra alors plus personne n’utilisera son système de référence ». Mr. Samama, il semblerait au vu des commentaires précédents que vous aimez parler à la place des autres alors que nous attendons seulement votre avis…

    Signez cette pétition est un acte honorable. Réfléchir est un acte nécessaire…

  9. C’est la première fois que je me connecte à LA REGLE DU JEU.
    Votre diatribe contre LE MONDE DIPLOMATIQUE me sidère dans sa réthorique,ses approximations et ses amalgames.
    C’est bien triste!

  10. Correctif
    Je n’ ai pas lu Mr Samama s’ émouvoir non plus du sort de Rachel Corrie, broyée vivante par un char israëlien alors qu’ elle militait dans la bande de gaza contre les destructions d’ habitations palestiniennes.

    Melle Rachel Corrie à été délibérément écrasée par un buldozzer Caterpillar et non par un char, alors qu’elle s’opposait à la destruction de maisons palestiniennes, elle n’a pas eu la chance de cet anonyme chinois à cabas, sorti de la foule et qui avait à lui seul bloqué une colonne de blindés. Les tankistes chinois au moins avaient plus de respect et d’humanité envers cet intrépide que le criminel israélien sans état d’âme qui avait écrasé Rachel. M.Samama critique M. Halimi c’est louable, mais on attend de sa part plus de réflexion et d’analyses judicieuses à l’instar de M.Halimi dont c’est la qualité. Quant aux sanguins et autres bilieux, faut-il, leur rappeler, qu’on n’est pas chez les poissonniers et les collectionneurs de noms d’oiseaux!. Marhoum

  11. Petite précision quia son importance. Puisque Mr Samama retrace le pédigré de Serge Halimi, autant faire de même : http://fr.linkedin.com/pub/laurent-david-samama/14/205/5B6

    Où l’ on apprend que Mr Samama est, ou a été, éditorialiste à la revue “Le meilleur des mondes”, dont on trouve un descriptif ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes_(revue)

    Cette triste revue, prolongement du Cercle de L’ Oratoire, un mouvement néconservateur pro-Bush et va-t’en-guerre puisqu’ il a applaudi à l’ invasion en Irak n’ est en effet pas vraiment sur la même ligne que les intellectuels de gauche comme ceux qu’ on trouve à Acrimed ou Le Monde Diplomatique.

    Ceci explique en partie cela. Vous pouvez être fier de votre CV en effet.

  12. Je ne comprends pas ! On dirait que vous attendiez de ce canard infect autre chose qu’un jugement foireux, pollué par l’antiaméricanisme le plus enkysté…

  13. Ainsi donc, la RDJ poursuit sa campagne haineuse à diffamatoire à l’ endroit du Monde Diplomatique, qualifié il y a quelques mois de chiens de garde du pouvoir pétrolier par BHL qui ne se remet pas d’ en avoir été chassé.

    Cette fois-ci c’est Mr Samama qui s’ y colle, en service commandé. Mr Samama a du coeur, écrit il, pour cracher sa haine de l’ Iran. Etrangement je n’ ai jamais lu Mr Samama signer des pétitions ou prendre la plume contre les exécutions sommaires aux USA où nombre d’ innocents, noirs et pauvres, croupissent parfois plus de 20 ans dans les couloirs de la mort avant d’ être assassinés. Les seringues, c’ est plus raffiné. Je n’ ai pas lu Mr Samama s’ émouvoir non plus du sort de Rachel Corrie, broyée vivante par un char israëlien alors qu’ elle militait dans la bande de gaza contre les destructions d’ habitations palestiniennes.

    Mr Samama préfère faire campagne contre l’ Iran et Chavez qui ne sont, c’ est de notoriété publique, pas franchement des amis d’ Israël. Plutôt que d’ agir aux côtes des ONG, dans l’ ombre, la RDJ préfère jouer les batteleurs d’ opinion, diaboliser l’ Iran comme l’ Irak en son temps, et préparer l’ opinion à une intervention armée pour les priver de combustible nucléaire à usage civil jusqu’ à preuve du contraire. Car là et là seul est l’ enjeu qui vous interesse.

    Serge Halimi a parfaitement raison. Cette pauvre femme mutilée a été instrumentalisée pour légitimer la guerre contre l’ Afghanistan, comme vous utilisez Sakineh, dont le sort ne peut qu’ émouvoir, pour votre propagande anti-iranienne, à des fins politiques, partisanes, et contraires aux intérêts de la France.

    Que savez vous de la situation de cette femme et de l’ Iran ? Vous vous y êtes rendu ? On « apprend » semaines après semaines qu’ elle a été fouettée deux fois, puis que non, puis que c’ est en suspend, puis que c’ est toujours d’ actualité. Halimi a donc raison de dire que les médias tirent à vue sans savoir ce qui se passe là-bas.

    Serge Halimi, qui plus est, n’ est pas propriétaire d’ Acrimed, des articles sont repris sur leur site certes, mais vous divaguez, une fois de plus.
    Quant aux antisionistes qui seraient tous des antisémites cachés, ça se passe de commentaire tant la ficelle est grosse et l’ opinion pas dupe du procédé, pour une fois.

    En résumé, avant de railler les écrits du Monde Diplomatique et d’ Acrimed ainsi que leurs lecteurs, commencez par évitez les amalgames honteux, les procès d’ intention, l’ injure et la manipulation; ou si c’ est plus fort que vous, abstenez de lire des publications que vous ne comprenez manifestement pas.

    Les lecteurs de cette revue sont suffisamment intelligents pour se passer de vos « décryptages » partisans. Je crains malheureusement pour vous que vous ne soyez pas équipé pour les commenter.

    Je terminerais en vous invitant à éviter d’ insulter ceux qui ne partagent pas vos vues, de sorte qu’ ils ne vous répondent pas sur le même ton et soient censurés.

  14. Si Mr Halimi veut confirmer que l’occident souhaite toujours de faire des affaires juteux avec ce regime islamique il n’a pas tellement tort .
    Pour contredire Le Monde diplo , La regle du jeu peut donc ouvrir une camapgne pour la liberte de Shiva Ahar Nazari ,Ossanlou et des dizaines de milliers d’autres iraniennes qui ont ete emprisonnes , torturees , violees pour avoir proteste le coup d’etat electoral de 2009 en Iran par ce regime d’extremte droite islamique .