Soulagé par la libération du cinéaste, Bernard-Henri Lévy reste tout de même en colère face au lynchage dont Roman Polanski est la victime.

BHL :  » C’est incompréhensible qu’on ait volé dix mois de la vie de cet homme. »

Propos recueillis par Aymeric Caron.

 

5 Commentaires

  1. Après Charlotte Lewis, et maintenant Shelli Paul, à la suivante! Et que ça saute! On n’a pas que ça à faire. Que toutes les actrices qui sont allées se faire tirer par monsieur Polanski dans l’espoir d’en tirer un premier, un second ou un deuxième rôle, viennent défiler l’une après l’autre devant la Charité mondiale, jusqu’à ce que nous leur ayons fait à toutes, un prélèvement vaginal. Comment? Oui, c’est ça. C’est la procédure légale. Si vous voulez, on peut vous ligoter aux barreaux du lit, mais vous devrez auparavant simuler une crise d’hystérie. Vous vous sentez capable de faire ça?

  2. BHL : ” C’est incompréhensible qu’on ait volé dix mois de la vie de cet homme.”

    Je pense que ce n’est pas cher payé pour avoir voler la jeunesse d’une jeune fille de 13 ans.

  3. Cher Roman,
    Je suis très heureuse du dénouement de cette affaire. Je suis signataire de la pétition pour votre libération. A l’annonce de votre arrestation j’ai été profondément choquée. Je veux juste vous dire qu’il y a aussi des personnes qui vous soutiennent et ont compris que cette affaire n’est qu’une revanche d’un juge qui veut coûte que coûte votre peau. Je pense que maintenant vous allez avoir une sacrée bataille à mener contre tous ces gens qui font des amalgames scandaleuses de votre affaire. S’il vous plaît Roman tenez bon. Cela va être difficile mais nous sommes un bon nombre à savoir que vous avez eu tellement de vies et que vous, plus qu’un autre, pouvez marcher la tête haute. N’écoutez pas, s’il vous plaît, la vindicte populaire. Ce sont des ignorants. Pour ma part, Roman, vous avez tout mon respect.

  4. Hello BHL
    J’ai lu votre premier bouquin (1984), j’ai particulièrement aimé votre instrospection au travers de votre vécu familial votre rapport au père, vos émotions, réflexions et votre magnifique écriture… vraiment.
    Vous me faites c…. la plupart du temps depuis, perdu que vous êtes dans un esthétisme trop fashion ne laissant plus aucune place à l’intériorité juste à l’exhibe!
    Ce que vous n’avez pas compris pour communiquer ce que vous ressentez c’est que l’autre existe en dehors de vous et a ou peut avoir une perception qui n’est pas la vôtre.
    Pour ça il faut la magie des mots, être différent à la Rimbaud, Mozart ou mme de Stael., Vous ne l’êtes plus depuis longtemps, vous avez plongé dans une truc immonde et immature qui s’appelle le showbiz, pourquoi ? Vous savez que c’est rédibitoire.
    Vous m’avez déçue, j’attendais de vous une oeuvre à la, je ne sais, Duras, Tournier pour les citer ou d’autres …
    Au lieu de ça vous vous êtes calé sur de la récupe médiatique….
    Vous m’avez déçue BHL …vous m’avez déçue!
    Rassurez-moi!

    Là où je partage votre avis et là où je vous demanderai de vous ranger à mon côté… why not? c’est le soutien que j’apporte à Roman Polanski pour le lynchage médiatico populaire dont il est victime.
    C’est le fait des pleutres, des QI d’acarien, des simples en fait… de ce qui ne comprennent.

  5. Il faudrait se laisser basculer en arrière par-dessus la barre d’appui de notre fenêtre temporelle, et s’apercevoir que cette barre est un barreau sur l’échelle d’un espace-temps recroquevillé, le nez dans ses parfums de roses parfois, le nez dans ses humeurs pestilentielles quelques fois. Les Protocoles des Sages de Sion décrivent un Seder de Pessa’h où les matzot étaient préparés avec en guise de vin, le sang de jeunes chrétiens égorgés à cette occasion selon le rituel du Temple. Or justement, il n’y a pas de fumée sans feu. Les rondelles sur la tête des frères des filles de l’Ogre ne tombent pas du ciel, mais bel et bien de la terre. Une jambe espiègle a dû sortir d’entre les mauvaises herbes, voulant faire son dernier croche-pied au vicaire qui effectuait sa ronde. Cette paille dans l’œil de Polyphème, il y en a des meules! Étouffées de peur à l’idée de ne plus pouvoir s’empêcher de réprimer son désir de tout dire. Parce qu’on ne veut pas être pour ses semblables cet enfant-là, né d’un bourreau. Parce qu’on est terrifié à l’idée d’être dissemblable parmi les autres. Alors, cette haine dont la fille de Sam Ringer a su mieux que personne qu’« Y faut bien qu’on la mette kek’ part », on la remet où l’on avait l’habitude de la mettre. Derrière les Longs Murs devant assurer la liaison continue entre les pairs et les mers, en cas de siège.