Quand j’écoute du Stravinsky, j’aime bien que ce soit Stravinsky qui dirige lui-même. Ca me rassure. Boulez le fait très bien, Salonen le fait très bien. Mais Stravinsky dirige mieux Stravinsky que n’importe quel Stravinsky au monde. Cela nous permet, au-delà, d’imaginer Mozart diriger Mozart, Liszt diriger Liszt, Bach diriger Bach. Voilà ce que représente, aussi, Stravinsky dirigeant Stravinsky. Joyce lisant Joyce, vous connaissez ? Ce sera un jour ici, sur mon blog, promis. Il y aura également Artaud lisant Artaud, Char lisant Char et Moix lisant Moix.

 

Un commentaire

  1. Cher Yann Moix,

    « Quand j’écoute du Stravinsky, j’aime bien que ce soit Stravinsky qui dirige lui-même. Ca me rassure. Boulez le fait très bien, Salonen le fait très bien. Mais Stravinsky dirige mieux Stravinsky que n’importe quel Stravinsky au monde ».
    Voilà pourquoi nous présentons un « Sacre » en 2011-2012 (en avril 2012 à Chaillot), chorégraphie de Jean-Claude Gallotta, dans la version orchestrale dirigée par IS lui-même en 1960.
    Bien cordialement
    Claude-Henri Buffard