En cette journée Internationale de la femme La Règle du jeu n’oublie pas Sakineh, l’iranienne de 43 ans, condamnée à la peine capitale  pour un crime qu’elle n’a pas commis. Son seul tort? Être une femme sous le régime des mollahs.

Sakineh Mohammadi-Ashtiani croupit en prison depuis plus de six ans, en attendant de savoir si elle sera exécutée par lapidation, par pendaison ou, comme le demande la raison, acquittée.

Dès le 10 juillet 2010, La Règle du Jeu s’est mobilisée pour cette mère de deux enfants en lançant notamment avec le magazine ELLE et le quotidien Libération, une vaste campagne qui a été soutenue par plus de 180000 internautes qui ont signé la pétition qui a réuni le plus grand nombre de signatures en France. La mobilisation internationale a obtenu la révision de la peine moyenâgeuse mais rien ne nous dit encore qu’elle soit, de fait, annulée. Le sort de Sakineh demeure donc en suspend. Cette fameuse révision de son procès, promise depuis bientôt deux ans, n’a encore pas eu lieu.

Le dimanche 15 janvier 2012 la Règle du jeu consacrait un séminaire à une réflexion sur l’affaire Sakineh.

Ce débat, qui a été animé par Alexis Lacroix, a compté avec la participation de Sihem Habchi, militante associative, ex-Présidente de « Ni Putes Ni Soumises », Valérie Toranian, directrice du magazine ELLE et Christian Makarian, directeur de la rédaction délégué de l’Express :

Aujourd’hui, Sakineh incarne, plus que jamais, un symbole du long chemin que les luttes émancipatrices pour les femmes ont encore à parcourir. Et la Règle du jeu ne baisse pas les bras.

Un commentaire

  1. Je pense si souvent à sakineh , mon coeur est si trite de voir ce qu elle endure . Je prie souvent pour sa libération . Courage sakineh