La discussion publique entre l’artiste Jan Fabre et le philosophe français avait lieu dans le cadre de l’exposition Facing time. Rops/Fabre et devait aborder des thèmes autour des oeuvres artistiques et littéraires de Baudelaire, Rops et Fabre. L’église Saint-Loup avait été choisie pour accueillir cet événement en raison de sa haute valeur symbolique – fréquentée par Félicien Rops et Charles Baudelaire –, et patrimoniale. L’intervention d’une vingtaine de jeunes gens de la « meute du Gloupier » a semé la confusion totale, perturbant le bon déroulement de la rencontre et ce, au mépris de la sécurité des intervenants, du public, de ce lieu sacré et des oeuvres qui y étaient exposées, entrainant des dégradations au sein de ce bâtiment classé Patrimoine majeur de Wallonie.

Contrairement aux commentaires de certains médias et véhiculés sur les réseaux sociaux, cette agression n’avait rien de « joyeux », ni de « drôle ». L’irresponsabilité de ces jeunes gens et de leur chef de file n’est pas un acte de potache mais bien une réelle agression physique collective dirigée contre une personne seule.

Le musée Félicien Rops remercie Monsieur Lévy qui a tenu à assumer son engagement envers Jan Fabre et les partenaires namurois en reprenant le cours de la conférence, et remercie également le public nombreux qui a soutenu les deux hommes et condamné les fauteurs de trouble par des huées de protestation et des quolibets.

En tant qu’organisateur, le musée Félicien Rops se réserve le droit de porter plainte pour préjudice moral et financier.

« Je respecte toutes les opinions, même les miennes », écrivait finement Félicien Rops, dont les idées et les opinions se sont toujours exprimées par un dessin, une caricature ou un écrit. Jamais par un acte physique.

Communiqué

Un commentaire

  1. « Insatiablement avide
    de l’obscur et de l’incertain,
    je ne geindrai pas comme Ovide
    chassé du paradis latin ».
    (C.B.)

    Bon courage BHL!