Municipales 2014 : La Règle du jeu présente, chaque jour, un candidat FN (haineux, raciste, antisémite, violent, corrompu ou, simplement, incompétent ou saugrenu).

Jean-Christophe Gruau est candidat Front national à la mairie de Laval. Le Canard enchaîné a révélé le mois dernier plusieurs propos tenus sur son blog. Il déclare par exemple qu’il suffit de compter les prénoms d’origine étrangère pour entrevoir le Laval de demain, qui ne sera guère clément aux petits blancs d’aujourd’hui, aux marchands de vin rouge et aux éleveurs de porcs ». La culture des « immigrés » serait en effet de « balancer tout par la fenêtre, y compris les excréments ». Selon lui, « l’argent envoyé en Afrique n’est que trop souvent gagné qu’avec la braguette du père de famille ». Il dénonce l’« africanisation » de la ville.
Les homosexuels ne sont pas non plus appréciés de Jean-Christophe Gruau. Si celui-ci affirme ne pas être homophobe (tant « qu’aucun d’eux ne pose sa main sur une partie de mon corps avec le désir de prendre du bon temps »), il se refuse à marier des « sodomites ». Ses propos rejoignent ceux de Gaétan Dirand, candidat FN à Angers qui a déclaré sur Twitter : « Je ne marierai pas d’homosexuels: je déléguerai à des conseillers d’opposition si cela les amuse »1. Jean-Yves Alin, candidat FN à Saint-Benoît passé par l’UMP et le PS (!), aurait lui dénoncé, selon Lutte Ouvrière, « le mariage des gouines et des pédés ».

Le candidat à la mairie de Laval qualifie les révolutionnaires français de « Terroristes »2, s’indigne que les socialos « combattent le christianisme », « détruisent la famille, marient des sodomites, banalisent (toujours plus) l’avortement, envisagent d’euthanasier le moindre vieillard atteint d’une grippette »3, regrette qu’« aujourd’hui, on ne peut plus rien dire ni sur les femmes, ni sur les sexes, ni sur les juifs, ni sur les étrangers, ni sur Pétain, ni sur l’Histoire, ni sur les quenelles, etc. »3 (on serait pourtant curieux que Jean-Christophe Gruau en dise plus sur les juifs), définit Valls comme un « pitbull sioniste »4 (« comme l’appelle un pamphlétaire célèbre », qui n’est autre qu’Alain Soral), et s’inquiète qu’une association « contrairement à notre liste, regorge de francs-macs » juste après avoir affirmé « se moquer » de savoir si ses adversaires étaient « de la boutique »5.
Au cours de ces entretiens, Jean-Christophe Gruau nous présente aussi sa relation avec « la conseillère d’opposition Gwendoline Galou, que nous avons eue, mes colistiers et moi, le grand, l’immense plaisir de contempler de profil pendant plus de deux heures. Très jolie femme. Visage sublime. Dommage qu’elle ne penche pas du côté du Front car nous aimerions beaucoup l’avoir sur notre liste. Même si… – Même si, quoi ? – Il est toujours très difficile de travailler sérieusement avec une jolie femme. On se laisse facilement perturber par la grâce, la beauté, le charme… On manque de fermeté. Dans l’argumentation je veux dire… Eh oui, nous ne sommes pas de bois… » 6. Il présente par ailleurs Evelyne Dhéliat comme « une jolie femme […] surtout à l’époque »7.
Lui qui explique avoir participé à « Jour de Colère » 3 et qui s’indigne qu’on puisse le qualifier de populiste 8 propose une « solution » très simple pour régler les problèmes de voisinage (« un Lavallois se plaignait devant moi du barouf fait par sa voisine africaine tous les soirs de l’année […] j’expliquais à ce journaliste que le « vieux » en avait ras-la-carafe d’entendre un gamin tambouriner chaque soir au-dessus de sa tête jusqu’à ce que la mère – « qui reçoit des hommes toute l’après-midi quand le gamin est à l’école » – décide de coucher son rejeton sur le coup d’une heure, une heure trente du matin… ») : prendre les plaignants sur sa liste, pour que leurs problèmes « soient entendus en haut-lieu ».
Le Petit Journal avait voulu interroger le candidat après le papier du Canard enchaîné. Un de ses colistiers, pour défendre le terme d’africanisation, était intervenu pour dire « ces gens-là [sic] ont le verbe qui est un peu haut. Chez eux, ces gens ont l’habitude de vivre, non pas comme chez nous, avec les mêmes règles. Ils vivent, ils sont, je ne vais pas dire dans la nature parce que vous allez m’affliger des propos [sic] que je ne tiens pas, mais c’est des gens qui ont le verbe fort ». Jean-Christophe Gruau a en réponse qualifié Yann Barthès, présentateur du Petit Journal, de « petite frappe inculte et incapable ». Interrogée, Huguette Fatna, membre du bureau politique du FN, a nié que le parti ait apporté son soutien à Jean-Christophe Gruau, alors que ce soutien est affiché sur le site du Front.

Nous vous présenterons demain un candidat obsédé par les francs-maçons.
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Gaetan-Dirand-Mariage-homosexuel

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Jean-Christophe-Gruau-Terrorristes

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Jean-Christophe-Gruau-Christianisme

[4]

Jean-Christophe-Gruau-Jour-de-colere

[5]

Jean-Christophe-Gruau-Francs-macs

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Jean-Christophe-Gruau-Poignee-de-main

[7]

Jean-Christophe-Gruau-Evelyne-Dheliat

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Jean-Christophe-Gruau-Populisme

Un commentaire

  1. Et où est le problème ? La vérité n’est pas l’apanage des gauchistes et donc vous êtes fichus. Il va vous falloir constater ces prochaines décennies la montée en flèche de la vraie France opprimée depuis plus de 35 ans. Maintenant comme vous le voyez , l’opposition est pharmacienne et le nationalisme, ouvrier ou paysan, rentrez chez vous, ça vaudra mieux avec vos idées morbides. Vous gauchistes si vous vous étiez contenté de redistribuer raisonnablement les richesses ça aurait pu aller, nous sommes chrétiens nous ne sommes donc pas contre la générosité, mais non, il faut que vous détruisiez tout ce qui plait à ceux qui ne font pas partie de votre camp, eh bien vous allez dégager !! et nous serons peut-être à nouveau opprimés mais plus libre qq part.
    Et les franc maçons, ce n’est pas un fantasme, l’obsession il faut plutôt la voir dans celle des gens de se faire pistonner par ce biais là pour spolier ceux qui auraient de vraies compétences qu’ils n’ont pas.