Ainsi donc, Poutine est ridicule.

Il s’est senti, plus exactement, tellement ridiculisé par cette simple chanson des Pussy Riot qu’il vient de les faire condamner à deux ans de camp.

Eh bien, riposte immédiate !

A ridicule, ridicule et demi !

Cette chanson qui semble  lui faire si mal, cette chanson qu’il voulait étouffer, cette chanson qu’il ne saurait entendre et qu’il voudrait faire oublier, faisons exactement le contraire !

Diffusons-la. Postons-la. Buzzons-la. Twittons et retwittons-la. C’est l’idée que vient de lancer le directeur de la RDJ, Bernard-Henri Lévy, sur BFM-TV. Eh bien reprenons l’idée au vol, multiplions-la, démultiplions-la, donnons-lui des ailes. Il faut ensevelir Poutine sous le ridicule. Il faut que ce geste des Pussy Riot, qu’il croyait pouvoir censurer, fasse le tour du web et, donc, du monde.

La chanson est disponible ici. Cliquez-la. Postez-la. C’est un geste de solidarité tout simple mais qui peut avoir – qui sait? – des effets considérables. A vos claviers.

9 Commentaires

  1. INDIGNEE – DIGNE DES PIRES MOMENTS DE LA DICTATURE STALINIENNE !!!
    HOMMES ET FEMMES DE TOUS PAYS DE TOUTE CULTURE OSEZ PRENDRE POSITION ET CLAMER HAUT ET FORT : NON NON NON PLUS JAMAIS CA

  2. Il y a peut-être un moyen pour que les Chattes encagoulées ne soient pas trop vite chassées d’une actualité hiérarchisant les événements… Que deux ou trois artistes femelles de renom international, mais capables avant tout d’aller jusqu’au bout de leur mission, rejoignent le collectif et accomplissent au cours des deux prochaines années quelques pussy riot happenings aussi imprévisibles que retentissants, qu’elles dédieraient aux trois captives de Vladimir Poutine.

    • Il ne faudrait pas non plus que d’un coup, après qu’on en aurait arraché l’herbe folle et la mauvaise herbe, nous recouvre une pelouse bien tondue de « Big up aux Pussy Riot! » n’ayant d’autre vocation que de vaporiser une substance qu’elles n’ont pas sur des rebelles bidon et dont l’appropriation de la cause pussyste projetterait vers les prisonnières victimes d’une telle identification sa posture délavée. Les performeuses punks excellent dans le happening. L’idée, c’est qu’une bande d’encagoulées vienne violer un sanctuaire profane ou sacré, délivre son messsage, fasse un petit tour dans le panier à salade, et arrivées au poste, que les flics s’aperçoivent qu’ils ont serré deux ou quatre, – le nombre 3 ne doit pas faire l’objet d’un effacement par spoliation, – intouchables icônes.
      D’autre part, et afin d’éviter la suspicion de relance d’une carrière en détresse, il est nécessaire que les fauteuses de trouble aient au moment des faits non seulement atteint mais qu’elles n’aient pas ne serait-ce que commencé à s’éloigner du top du top. En somme, qu’elles n’aient rien à gagner dans ce vacarme, sinon l’estime de soi.

    • Je crois que l’espace d’un court instant, j’ai zappé Dieudonné. Très bien. Donc, on oublie tout ça. And next!… Wow… je suis en train de visualiser le truc…

    • Un gardien de la catholicité profite d’un jour de Dormition pour aller lancer son lasso vers le cou d’un gardien de la laïcité. Un happening dans la veine pussyenne aurait à cœur de rappeler au pourfendeur du mariage homosexuel qu’effectivement les noces de deux mâles ou de deux femelles ne collent pas tout à fait avec la procession platonicienne que digéra l’Église avant que Justinien ne fît fermer l’Académie et ne poussa ainsi vers la Perse les penseurs païens où un roi les y attendait en se frottant les mains, mais que si l’on s’avance un peu, on peut s’apervevoir que Dieu vivait en couple avec le Saint-Esprit au moment où Ils Se sont décidés à adopter le fils d’une femme mariée. Quoi? l’Incarnation? mouais, du point de vue de Joseph, reconnaissons que c’est un peu dur à avaler, le coup de l’Angélus…

  3. Cassandre était une ado. Cette gent n’est pas de celles qui ont appris à se faire respecter. Nous n’avons pas attendu que la Trinité branle pour savoir que le Russia’s riot grrrl avait plus à voir avec une teenage party qu’avec le mouvement musical dont elles se réclament. Si elles avaient monté l’ambon animées de la puissance expressionniste d’un ongle d’auriculaire de Nina Hagen, je doute que Poutine se serait risqué à leur offrir la tribune d’un procès. Et c’est bien là, d’ailleurs, que blesse le bât crucificiel. Car s’il y avait une Hagen à Moscou, la scène profane lui suffirait à elle comme à ses furies. Or se voyant chuter la tête la première dans l’état de nature, on peut comprendre que l’Ekaterina aux menottes, que la Nadejda aux menottes, que la Maria aux menottes se soit sentie aussi bonne à rien que celle de la Pietà. Mais si le stationnement interdit du logo de Pussy Riot est punk au sens où le tueur du Kremlin l’écrase du pied comme de la crotte de chien, si leur collectif militant est artistique en ce qu’il élabore, puis exécute non sans courage des performances dont ses membres prévoient les peines qu’elles leur font encourir et qu’ils, je veux dire elles, réussiront au-delà de leurs espérances, les punkettes de la place Rouge ne sont pas encore punks à proprement parler, au plan musical s’entend. Et ce bémol n’est pas qu’un couac, il risque même de fortement affaiblir leur portée à long terme car la musique est un puissant vecteur. Et pour l’heure, le délivré brouillon du message dilue l’énergie du chaos parcourant leurs entrailles. Kathleen Hanna a musclé ses grandes lèvres avant d’oser ouvrir sa gueule méphitique à la langue de Méphisto. Tobi Vail a trouvé les rails où l’exactitude d’un tempo va tracter une vision sur un champ de potentialités inexorable. Kathi Wilcox, comateuse à souhait, semble montée sur chenilles. À part lui-même, rien ne peut arrêter Bikini Kill. C’est la raison pour laquelle il faut absolument inscrire la Mère, la Fille et l’Âme damnée de la Sainte Russie dans le registre vénérable de ces Érinyes, afin de conférer à leur virulence immature la dimension persécutrice qu’elle mérite de prendre contre un système de valeurs d’une lâcheté méprisable.
    La dérive liberticide ou fascisante de Vladimir Poutine doit être mise en évidence. Rien ne saurait la faire mieux ressortir qu’une démonstration internationale du stade d’évolution où se situent les démocraties modernes en matière de liberté d’expression, celle-ci ne pouvant s’appuyer que sur la liberté de conscience. À cet effet, je propose que les happenings se multiplient dans les synagogues, les églises, les mosquées, les temples de toutes les capitales du monde libre et que ces événements poétiques n’engendrent à leur égard qu’une respectueuse attention de la part des plus hautes instances des États et des cultes. Il suffirait pour cela de rajouter à la prière anti-Poutine ce ver d’introduction avant la cata(strophe) :
    «Au cas où il viendrait chercher ici l’onction et le merci»
    Resterait alors à substituer aux patronymes du chef de l’État russe et du patriarche Kirill Ier de Moscou ceux des chefs de son propre État et de son propre culte. Pour les catholiques de France, la messe des vauriens sera célébrée en Notre-Dame de Paris :
    «Au cas où il viendrait chercher ici l’onction et le merci
    Vierge Marie, mère de Dieu, chasse Hollande, chasse Hollande, chasse Hollande
    Si Monseigneur Vingt-Trois croit en Hollande
    Ce serait mieux, salope, qu’il croie en Dieu
    Vierge Marie, deviens féministe, délivre-nous d’Hollande!»
    À mon sens, un tel événement ne saurait supporter le moindre débordement ou malentendu. Il est donc nécessaire qu’il soit organisé avec le concours et en présence des personnalités susnommées.
    L’argument remontant aux fines bouches, c’est la question du lieu où l’événement eut lieu. Mais un lieu de culte en terre laïque devrait bien au contraire confronter ses fidèles au risque de brisement du pacte social qui garantit leurs libertés (par celles) d’autrui. La prière punk leur donne un léger aperçu de la colère du peuple que soulèverait ne serait-ce qu’une réduction des facultés de la planète céphalomorphique. Voir ce qui arrive, quoi de plus religieux…?
    «Blah, blah, blah… Impossible à réaliser, ton truc.
    – Comment ça?
    – Le président de la République française et le président de la Conférence des évêques de France, protocolairement assis devant une bande de punks leur criant dessus?
    – Ça vient de se réaliser.
    – Non, non.
    – Da, da.»

  4. Deux ans de camp à regime sévère pour faire un exemple , amènera l’effet inverse à celui que espère le pouvoir russe,.
    il ne brisera pas le message d’opposition des Pussy riots , leur image courageuse et contestataire au contraire sera renforcée.
    La lutte pour la démocratie, la liberté , la création, les luttes féministes seront formidablement renforcées . Elles le sont déjà !

    Deux ans de prison pour ce qui aurait pu valoir un mois de prison avec sursis ailleurs est absurde .
    Cela montre a quel point le pouvoir à moscou ne tient que sur un fil .
    Celà me rappele le pouvoir tchécoslovaque chancelant fin 1989 matraquant a tout va place Venceslas , avant de tomber.
    Vive la liberté d’expression! Pussy riots libres !

  5. Putine est et restera un dicture, sur lequel le monde entier le soutien. Ces jeunes femmes se sont exprimé (librement), elles ont été condamné par un ditateur et personne ne dit rien. J’ai l’impression d’être au temps de la dernière guerre mondiale ou malheureusement les juifs ont été torturé et massacré par des personnes et des religions qui voulais avoir un coupable sur leurs conneries. Ce n’est pas seulement une liberté d’expression, mais c’est aussi une lutte contre toutes ces personnes qui croivent qu’il doit y avoir une race sur terre. Luttons pour que le génocide n’existe plus, pour que tous soit égaux, que les dictateurs de la planète tel que POUTINE disparraissent. Les propos des personnes qui embrasse la cause de poutine soit bannies de la surface de la terre.
    Si la france me condamne pour les propos que j’ai tenu sur mon petit récit, alors que je dit une certaine vérité, alors moi français; né en france je crache sur cette france qui prouvera par ma condamnation par celle ci que j’avais raison.
    Les religions catholique et Orthodoxe ont fait condamné des tas de juifs par le passé ( les écrits nous le prouves, comme votre bible prouve à vous même que Jésus le faiseur de miracle a éxisté).