Aux environs de 10 heures ce vendredi matin, les militants de France Syrie Démocratie ont organisé une action au pied de la Tour Eiffel, tandis qu’en Syrie, Alep, deuxième ville du pays, est encerclée par les forces aériennes loyalistes et mitraillée par hélicoptère. Les troupes d’Assad tentent, en effet, de reprendre le contrôle de la métropole du Nord, en proie depuis une semaine à de violents combats.

Sur le parvis de la Tour Eiffel, les activistes se sont réunis pour dénoncer les massacres perpétrés. Deux d’entre eux, les fils du général syrien à la retraite Akil Hachem, dont Ismael Achem, président de FSD, ont hissé un énorme drapeau entaché de peinture rouge, pour symboliser le sang versé.
Le drapeau est celui choisi par les insurgés syriens, qui était en vigueur avant l’arrivée de la famille Assad au pouvoir.

Une nouvelle tentative pour mobiliser la communauté internationale, et deux messages clairs inscrits sur des banderoles : « 7 millions de complices, 0 vraie réaction, 1 seul espoir : notre brave armée libre syrienne » et « 21 000 morts, 65 000 disparus, 2 millions de déplacés, voilà les réformes promises par le criminel Assad ».

Applaudis par les touristes présents, les militants, qui avaient escaladé des échafaudages servant à des travaux, ont été évacués, puis mis en garde à vue au commissariat central.

2 Commentaires

  1. Bravo à France Syrie Démocratie. Merci d’agir, cela soulage notre impuissance. Que ce drapeau soit lavé de son sang par les combattants opposants Syriens qui attendent des actions concrètes et rapides des décideurs politiques internationaux! L’O.N.U parle chinois et s’endort à la vodka. C’est consternant.

  2. Assad est le nouveau Saddam. Son destin est scellé. Il suspend le grand homme en trompe-l’œil à une corde à sauter au travers des Neuf cercles.
    L’anti-Obama en est déjà à faire planer sa menace de gazage aérien. Faire de la voûte céleste une chambre à gaz planétaire.
    «Va pour chuter, couine-t-il, mais le dernier!»
    Il nous perce à jour, l’asshole ad hominem. Assez de le laisser passer à l’as! Ne devenons pas les sad cireurs de pompes de Vlad le Nullificateur… Quoi qu’il arrive, le match ne sera pas annulé ni le score égalisé.
    Mais l’Assad n’est pas seul. Il a tous les salaces à deux pas de son repas de rat mort paresseux. Boring!
    Mélasse à dégueuler son assiette vide, mieux crever que se mettre au régime nazislamique. Si l’on est bien ce que l’on mange, on évite d’avoir à se rendre.
    Voilà à quoi mène fatalement la tactique du ti-tac. Un matin ou un autre, le réveil explosif est pour soi. La minute rit de silence aux éclats de voix blanche.
    «Bâche ton char, tête de lard! La pluie qui s’annonce dissoudrait l’interrupteur du Damâvand.»
    Le tyran s’imagine sur le toit du monde. Vu d’ici, son strabisme est flagrant. La tuile pour n’importe quel chef des Toits serait de se prendre au jeu et d’y passer maître.
    «La vie est dégueulasse, adorateurs du Veau d’or! La faute à qui?
    – Dégueulasse sad?
    – Oui, c’est ça. Dégueule Assad! Dégueule Assad!»
    Le dragon chinois écoute, mais il redoute le creux à l’estomac.
    Bachar à l’acide nous effacera d’un baiser d’adieux si nous craignons d’être barbares à son égard. Notre humanité se révélera au traitement dont il jouira dans son avant-dernière demeure. À Scheveningen, on vit mieux qu’à l’air libre d’Alep.