Dans sa réponse à la tribune de Gérard Bensussan, Alain David, Michel Deguy et Jean-Luc Nancy intitulée « Du ressentiment à l’effondrement de la pensée : le symptôme Onfray », réponse qu’il intitule, pour prendre un peu de hauteur « Sale temps pour la pensée debout », très exactement au troisième paragraphe de cette réponse, Michel Onfray écrit ceci : « Où est mon crime ? Avoir invité à lire Jean Soler, un auteur qui, depuis un demi-siècle, effectue une lecture des monothéismes en homme debout ! ».

J’en déduis que Michel Onfray ne saisit pas pourquoi on parle de lui comme d’un effondré, voire d’un « effondreur » de la pensée. Demeurer debout envers et contre toutes les forces qui pèsent, les fardeaux qui abaissent, n’est-ce pas le contraire de l’effondrement ? Parler pour un autre qui s’appelle Jean Soler, un autre qui prétendument compte lui aussi parmi les rares hommes debout, en parler pour le saluer, pour souligner les mérites qui sont les siens et que les autres, toujours les mêmes, les assis, les installés, auraient coutume de passer sous silence, ou encore comme le stipule Onfray, en parler pour inviter « à le lire » – cela n’est-il pas derechef l’exact contraire de l’effondrement et du ressentiment ?

Michel Onfray ne comprend pas pourquoi on lui tombe dessus. Mais surtout, il ne comprend pas qu’on « puisse » lui tomber dessus, dans la mesure où quand on tombe, c’est toujours de plus haut, d’où suivrait que même accroupis, ses adversaires conserveraient sur leur cible insoumise l’avantage de la hauteur. Il y a là quelque chose de mystérieux, quelque chose qui dépasse l’entendement. Descartes, lui aussi, soutenait qu’il y avait quelque chose – quelque chose qu’il appelait « l’idée de l’Infini » – qui dépassait l’entendement, mais justement, Onfray n’en veut pas, de l’idée de l’Infini, bien qu’il prétende un peu plus loin dans sa réponse vouloir de Descartes, un Descartes qui n’aurait donc pas trouvé l’infini, un Descartes qui n’aurait trouvé que le cogito.

Pour l’avoir du reste aperçu l’une ou l’autre fois sur un plateau de télévision, quand c’est très éclairé et qu’il attrape chaud, le front en sueur, c’est vrai qu’Onfray ressemble non pas à Descartes mais tout de même à un « morceau de cire », voire à une bougie, une bougie éteinte à plusieurs mèches. Toujours est-il qu’Onfray ne comprend pas, c’est du moins ce qu’il dit, qu’il ne comprend pas, alors qu’en général il dit qu’il comprend, qu’il a par exemple lu, compris et démoli les œuvres complètes de Freud en trois mois, ou trois semaines, je ne suis plus très sûr.

Ça se passait également sur un plateau de télévision, dans l’émission de Giesbert, hilare, qui lui mettait des tapes dans le dos, quand Onfray subitement figé, le regard vitreux, un peu comme Hans le Malin, ce cheval savant du début du 20ème siècle qui faisait de l’arithmétique en tapant du sabot, s’est mis à parler de son livre comme si l’esprit de Hans le possédait, comme si les sabots de Hans tapaient et tapaient dans le crâne d’Onfray, six cents pages il a dit, six cents pages et deux cent cinquante mille mots et un million de signes. Le million, pour Onfray, c’était la preuve que personne n’avait lu son livre. Il en était convaincu. 600 pages de Proust ou 600 pages de Tolstoï peut-être, mais 600 pages d’Onfray, Onfray soutenait que non, que ce n’était pas possible, que ceux qui se vantaient d’avoir lu le livre, ils avaient peut-être lu 50 ou 100 pages à tout casser, 150.000 signes, 150.000 maximum, mais pas le million.

Tout ça pour dire qu’en règle générale, Onfray sait, et tout comme Hans, s’y entend à taper du pied pour montrer qu’il sait. Alors qu’ici, je le répète, Onfray ne sait pas. Il n’est plus comme Hans, il est comme l’autre cheval, le cheval de Turin, qui ne comprend pas pourquoi on le roue de coups comme un mulet. Il parle comme Caïn : « qu’ai-je fait, mon Dieu ? ». Mais Caïn, il ruse, en fait il sait très bien ce qu’il a fait, alors qu’Onfray pas du tout. Onfray, c’est Caïn sans la ruse, un Caïn hagard, du sang plein les mains, qui marche, si je puis dire, Caïn caha. Mais la question – Dieu excepté – est la même que celle de Caïn : « qu’ai-je fait ? ». Et je suis d’avis, moi, qu’on lui réponde, qu’on lui dise, mais qu’on le lui dise autant que possible avec ses propres mots, des mots qu’on va ramasser tout en bas mais qui pourront lui apparaître à lui comme des mots de l’Antarctique ou des montagnes de l’Engadine, des mots du grand froid ou des mots dévalés des hauts sommets.

Je crois en somme qu’il faut se rendre aussi peu criminel à l’endroit de Michel Onfray que lui-même ne se serait, à l’en croire, rendu criminel, et criminel de quoi il se – et il vous – le demande : « où est mon crime ? ». Et Michel Onfray de répondre : « avoir invité à lire… ». C’est très exactement le point d’où il faut partir. Il faut inviter Michel Onfray à lire, à « se » lire, exactement comme il nous invite à lire Soler, et ce d’autant plus légitimement que la lecture de Soler présuppose la lecture d’Onfray, qui est, ne l’oublions pas, l’auteur de ladite invitation à lire Soler. Au lieu d’aller directement d’Onfray à Soler, je suggèrerais donc de remonter l’invitation à rebours, c’est-à-dire de Soler, objet ou destination de l’invitation, à Onfray, qui en est le sujet ou l’émetteur. Et vous noterez qu’aller à rebours, c’est aller à l’envers, c’est permuter l’avant et l’arrière, ce qui est une manière d’avoisiner les vues d’Onfray concernant la permutation régnante du haut et du bas.

Onfray, bien évidemment, se trompe. Il se trompe comme Teddy Daniels, le personnage joué par Leonardo di Caprio dans Shutter Island de Martin Scorcese, qui est un fou qui croit conduire une enquête chez les fous. J’aimerais cependant tenter, comme le fait le marshal Chuck Aule avec Teddy Daniels, précisément en feignant d’épouser ses vues, de ramener Onfray à la raison, c’est-à-dire de l’amener à ouvrir les yeux et à voir, à voir clairement, comme le préconisait Descartes, à voir le haut en haut et le bas en bas, et à se voir aussi lui-même, dans le bas du bas, à se voir avec le bagage abject dont il s’est chargé les bras, de telle sorte qu’à la question « où est mon crime », il puisse répondre d’un seul hochement de tête, comme faisait aussi Hans pour certaines additions élémentaires. A Shutter Island, ça finissait mal. Mais dans le cas présent, il y a des chances que ça finisse mieux qu’à Shutter Island, que ça finisse comme à Ithaque et qu’Onfray recouvre comme Ulysse – sinon sa royauté – du moins ses esprits. Il suffirait pour cela qu’Onfray accepte et honore l’invitation à lire, à lire ce qu’il a écrit, qu’il a écrit et qu’il a donc d’abord pensé, qu’il a même pensé – nous dit-il – « debout ».

Voici, chers lecteurs, y compris vous, Michel Onfray, qui êtes invité à vous confondre provisoirement à votre lectorat, voici ce que vous écrivez dans votre article du Point. Vous écrivez, par exemple, que dans la religion des Juifs, « l’amour du prochain ne concerne que le semblable, l’Hébreu, pour les autres, la mise à mort est même conseillée ». Vous ne dites pas que la mise à mort du non Juif est prescrite ou obligatoire. Vous dites de cette mise à mort qu’elle est néanmoins conseillée. Vous ne citez aucune source à l’appui d’une telle allégation. Vous n’en citez aucune parce qu’une telle recommandation, de mise à mort indistincte et arbitraire du non Juif, ne figure nulle part. Vous devez être bien bête pour affirmer une chose pareille, qui est tout de même, vous vous en rendez compte, une énormité, sans prendre la peine de vérifier si elle est fondée sur un texte de loi interne au judaïsme ou si c’est pure médisance. Soit. Mettons que vous soyez bête, pas forcément chaque jour, matin, midi et soir, mais sur ce coup-là, mettons que vous l’ayez été, et à un degré – permettez-moi de vous le dire – particulièrement alarmant. Dans ce même article, Monsieur Onfray, vous écrivez que « les juifs inventent le génocide » – y compris, vous l’expliquez un peu plus loin, le leur propre – proposition atterrante que vous complétez avec l’expression ahurissante de Jean Soler : « le premier en date dans la littérature mondiale ». Le génocide, un genre littéraire ? Faurisson saura s’en réjouir, lui qui de longue date a relégué l’histoire des Juifs morts par le gaz, avec celle des Animaux malades de la peste, dans la catégorie des fables. Vous êtes toujours debout, Monsieur Onfray ? Si c’est le cas, vous devriez peut-être vous asseoir, l’extrait qui suit étant de nature à donner le vertige. Je cite :

« De même chez Hitler, dont Jean Soler montre qu’il n’a jamais été athée mais que, catholique d’éducation, il n’a jamais perdu la foi. Pour Jean Soler, « le nazisme selon Mein Kampf (1924) est le modèle hébraïque auquel il ne manque même pas Dieu » : Hitler est le guide de son peuple, comme Moïse ; le peuple élu n’est pas le peuple juif, mais le peuple allemand ; tout est bon pour assurer la suprématie de cette élection. »

Si je comprends bien votre thèse – qui va, je vous l’accorde, à l’encontre de toutes les idées reçues comme de toutes les idées recevables – le fait qu’Hitler n’ait jamais renié la foi catholique dans laquelle il a été élevé serait la preuve que le nazisme n’a justement rien à voir avec la foi catholique et tout à voir avec la foi des Hébreux. En d’autres termes, un catholique est et reste un catholique aussi longtemps qu’il ne verse pas dans la monstruosité. Hitler par exemple, ce catholique qui jamais ne songea à se convertir au judaïsme, n’en devient pas moins un disciple de Moïse dès qu’il prend la plume pour rédiger Mein Kampf. Non pas parce que Mein Kampf est un livre et que les Juifs sont parfois qualifiés de « peuple du livre », mais parce que Mein Kampf est un livre monstrueux, un livre truffé d’insanités et d’intentions criminelles, et que la souche hébraïque n’est rien d’autre que l’origine à jamais active et la cause éternellement blâmable de toutes les insanités et de tous les crimes, y compris les crimes d’Hitler, y compris donc ce qu’on appelle la Shoah ou la destruction des Juifs d’Europe. Non moins impressionnante est la manière dont vous organisez le couplage entre Hitler et Moïse, au prétexte que l’un et l’autre guidèrent un peuple. Et Hitler et Moïse en effet firent profession de « guide », « guide » qui – si j’entends bien le sous-entendu – se traduit en allemand par « Führer ». C’est fort. C’est très fort. Les répercussions sont innombrables. Le Guide du routard, par exemple, se révèle à cette occasion comme un sous-produit du Pentateuque et de Mein Kampf, une lointaine et nocive ramification de l’hébraïsme extrémiste et exterminateur. Tout comme le Guide bleu, le Guide Michelin, combien d’autres. Soyez grands, ne les achetez plus. Quand vous voyagez à l’étranger, faites comme Onfray quand il philosophe, ne suivez que votre instinct.

Remarquable aussi, votre analyse de « peuple élu ». Hitler en effet s’exprimait plutôt en termes de « races » supérieures et inférieures, de races d’en haut et de races d’en bas, mais dans la mesure où Hitler était catholique, donc hébraïque, et que l’allemand c’est de l’hébreu, et surtout parce qu’ils étaient l’un et l’autre, Moïse et Hitler, d’invétérés routards, il s’ensuit que peuple est synonyme de race et qu’élu connote la supériorité. Enfin, voici venir la part la plus vibrante. Avec une détermination que Dieudonné et Alain Soral certainement vous envient, vous nous expliquez qu’antisémitisme est une qualification diffamatoire qui a pour seule et unique fonction de jeter le discrédit sur ce que vous préférez appeler « le travail d’une vie » et « l’être même d’un homme » :

« L’accusation d’antisémitisme, bien sûr, est celle qui accueille le plus souvent ses recherches. Elle est l’insulte la plus efficace pour discréditer le travail d’une vie, et l’être même d’un homme. En effet, Jean Soler détruit des mythes juifs : leur dieu fut un parmi beaucoup d’autres, puis il ne devint unique que sous la pression opportuniste ethnique et tribale, nationaliste. Toujours selon Jean Soler, le monothéisme devient une arme de guerre forgée tardivement pour permettre au peuple juif d’être et de durer, fût-ce au détriment des autres peuples. Il suppose une violence intrinsèque exterminatrice, intolérante, qui dure jusqu’aujourd’hui. »

Attribuer aux Juifs de tout temps – « jusqu’aujourd’hui » – une indéracinable « violence exterminatrice », voilà ce qui s’appelle travailler. Un tel travail, à n’en pas douter, rend libre. Obscur travail d’une vie, par quoi l’on peut entendre, au choix : travail de longue haleine, travail dont le temps d’une vie fournit la mesure, mais aussi bien travail de la vie en vue d’elle-même, travail d’une vie impitoyable contre tout ce qui n’est pas vivant, contre les morts, et plus que tout contre ces morts dont le souvenir hante la mémoire des vivants comme l’odeur de fumée imprègne leurs vêtements. Soler sent mauvais. Il sent qu’il sent mauvais. C’est l’odeur de sa sueur – le prix d’un travail acharné – l’odeur de sa vie décomptée qui s’évapore. Idée pour lui insupportable : que la mort soit inscrite dans la vie. La mort, la violence par excellence, dont procède la gravité des violences moindres. Il fallait à Soler trouver un coupable. Il trouva avant même d’avoir cherché : le coupable tout – partout – désigné. Une opinion vieille comme le monde et accréditée à l’échelle planétaire n’est tout de même pas réductible à une simple « idée reçue ». Que le Juif fût l’ennemi à abattre, qu’il fût la mort elle-même, dont toute vie cherche l’élimination, c’est la thèse. Thèse qui se passe de toute démonstration.

Ne restait plus, pour faire bonne figure, qu’à simuler qu’elle fût par surcroît démontrable. Démontrer que le Juif et la mort font un : travail d’une vie humaine, une vie qui ne veut pas mourir, une vie qui réprouve la mort – et la mort démasquée, juive – sous toutes ses figures.

Le cas d’Onfray est un peu différent. Nietzschéen simplet et simplificateur, il voudrait que la vie fût toujours innocente, joie sans mélange, plaisir sans partage. Ne devinant de la mort que le mortifère, il incriminait jusqu’ici les nantis, le clergé, plus récemment la psychanalyse, coupable d’avoir inscrit la mort – le morbide – au cœur de la pulsion. Soler ouvrait à Onfray une perspective insoupçonnée, vertigineuse. Onfray a tourné, tourné, il ne pouvait pas ne pas finir par tomber. L’article qu’il a publié dans le Point atteste que la chute a eu lieu.

Monsieur Onfray, dans la réponse que vous avez faite à Gérard Bensussan, Alain David, Michel Deguy et Jean-Luc Nancy, vous fustigez leur impudence en même temps que vous raillez leur frilosité :

« Quel meilleur bûcher, aujourd’hui, que l’insinuation d’antisémitisme ? Je dis bien insinuation, car ces philosophes autoproclamés emblématiques de la communauté écrivent sous la dictée d’avocats pour éviter le procès en diffamation. On laisse entendre que… On suppute… On suppose… »

Vous avez presque l’air de déplorer, Monsieur Onfray, que ceux qui ne vous reconnaissent pas le titre de philosophe, ne vous concèdent pas davantage celui d’antisémite. Jusqu’où va leur mesquinerie ! Mais vous avez raison sur un point : quel « meilleur bûcher » en effet que celui-là. J’ose en inférer que vous connaissez qu’il y en eut de pires, où rôtissaient pour de bon Juifs accusés d’impiété, femmes convaincues de sorcellerie. Très sincèrement, au lieu de courir après ce procès que vraisemblablement personne ne vous intentera, je vous souhaiterais plutôt de mesurer l’inanité comme la gravité de vos propos et – si vous en avez le courage – de publier des excuses. Pénitent plutôt qu’accusé, mais son égal par la position : enfin debout !

7 Commentaires

  1. Ce que je ne comprends pas chez Onfray, c’est son agressivité dès qu’on le conteste ou même on ose lui demander des explications. Toujours avec son Nietzsche, qu’il ressort à tout va, il n’est pas une éolienne de la pensée, il est le vent. Il fait du vent. Je n’arrive pas à suivre ce qu’il veut dire, où il veut en venir. Il se met à dos tout le monde, les profs (alors qu’il a été prof pendant de nombreuses années dans une école technique privée, les anarchistes ( alors qu’il se dit anarchiste), Mélenchon (alors qu’il se disait d’accord avec les idées de Méléchon) avec le NPA, il a massacré Poutou à la TV,etc…etc… comme un ado capricieux. Il me semble que cela fasse partie d’une technique de markéting ou quoi d’autre? un mystère.

  2. Formidable papier, M. Franco. Il est un argument imparable, à la hauteur de ceux déjà présentés, démontrant que Moïse est en germe dans Hitler, ou vice versa, car peu importe à ce niveau de pataphysique : à n’en pas douter, le guide des hébreux se protégeait les pieds des pierres du désert en portant des sandales. Eh bien, figurez-vous que Hitler aussi portait des chaussures. N’est-ce pas une preuve irréfutable ?
    Depuis son coup médiatique contre la psychanalyse, nous savions qu’Onfray était un ignorant imbu de lui-même, i.e. un cuistre. Nous savons à présent qu’il est un antisiomite de bonne race.

  3. (tout d’abord par avance mes excuses au lecteur. J’ecris depuis le Cambodge sur un clavier qui ne marque pas les accents)

    Merci,
    Il fallait repondre á Michel Onfray et par ricochet, a Jean Soler. En decouvrant l’article, avant meme la polemique, une veritable colere m’a saisie.  »Hitler est le guide de son peuple, comme Moïse ». Un frisson glace vous saisi quand vous lisez ces lignes. Voilá que la defense de l’atheisme utilise la folie criminelle de Hitler pour, par un anachronisme delirant, faire du peuple juif les inventeurs de leurs propres genocides.
    J’ai pense á Appelfield et a sa longue lutte pour trouver une langue de memoire qui ne soit pas langue de haine. Une langue de verite et de paix. Une langue capable d’evoquer simultanement le massacre des fils de Moise en Bucovine, et l’eternelle beaute de cette terre de Mittleuropa. Appelfield se soustrait au desir de vengeance en partant a l’aventure dans une langue qui lui est etrangere… l’hebreu, la langue du Livre justement. Celle du soit disant Dieu genocidaire.
    La pudeur du grand ecrivain est quand meme bien plus encourageante que la pantonyme mediatique du philosophe.com.
    Bacler une critique du Livre á des fins théoriques, soit. L’attaque est en tout point approximative, mais passons. Cependant utiliser cette pseudo etude a des seules fins d’ostracisme, on depasse la les limites possible du debat.
    Diderot disait que l’on n’est point le meme selon qu’il pleuve ou qu’il fasse beau. Disons qu’au jour de sa chronique Michel Onfray etait bel et bien anime d’une rage antisemite. Car le mot doit etre quand meme prononce a son endroit.

  4. Bâillements ! je n’ai pas réussi à vous lire jusqu’au bout, désolé ! je ne comprends pas les personnes qui ont besoin de se défendre, sans doute qu’ils se sentent attaqués ! mais attaqués de quoi ? soyez serein et tout ira bine. Chacun en est la où il … en est ? je ne connaissais pas Soler, j’ai acheté son petit bouquin (l’avez vous fait ?) et j’y trouvais nombre de détails fort intéressants et nombre d’autre qui ne m’ont pas du tout parlé – mais de la, à me sentir agressé !! certes non ! cordialement

  5. Je vais vraiment finir par aimer Onfray à force de lire des articles écrient à l’encre venimeuse. Monsieur Franco Daniel veillez vous asseoir et vous calmer un peu!