Hortefeux récidive. Et il pavoise. C’est dans le Journal du dimanche de ce 8 août. « Bernard-Henri Lévy est formidable, s’exclame-t-il! » Et de réentonner son couplet populiste minable sur le point de vue de « La Closerie des Lilas » supposé être celui de Bernard-Henri Lévy et  qui ne serait, heureusement, pas celui des « vrais Français ». Les « vrais Français »? Ce sont les 80 pour cents de gens qui, d’après un sondage bidon, réalisé sur un échantillonage bidon, seraient, selon Le Figaro, favorabes aux mesures annoncées par Sarkozy – déchéance de la nationalité, emprisonnement des parents des mineurs délinquants et récidivistes etc…

Eh bien que l’on nous permette, à La Règle du Jeu, de dire notre dégoût pour ce triomphalisme! Qu’on nous permette de dire que, 80 pour cents ou pas, nous ne serons jamais de cette France qui fait des Français à deux vitesses! Et que l’on sache bien qu’ils nous trouveront désormais en travers de leur route, ces prétendus « bons Français », ces insulteurs, en fait, des valeurs qui ont fait la singularité et la grandeur de la France, ces cyniques prêts à tout, y compris à brader le patrimoine national, pour être bien certains de conserver le pouvoir, que l’on sache bien que Sarkozy et autres Hortefeux nous trouveront, oui, en travers de leur route dans cette affaire et que la bataille ne fait, de ce point de vue, que commencer.

 

11 Commentaires

  1. A JerryMiller42 :
    Ton terme de « fifilles » est proprement insultant… Quoi que l’on pense de l’une ou de l’autre… Tu vis au Moyen Âge et heureusement les choses ont évolué contrairement à ce que tu sembles penser…Quoi qu’on ne comprenne pas grand chose dans ton commentaire qui ne semble contenir que de la haine et de la méfiance pour les femmes politiques… moi, une femme, pure Gauloise de surcroît ( il en existe encore et qui ne sont pas racistes ) je te dirai que la question n’est pas de savoir si ce pauvre pantin d’Hortefeux est ou n’est pas raciste, mais celle de réaliser que ses propos inconcevables font naître de la haine et de la méfiance entre les communautés présentes sur la territoire français, et c’est pourquoi il doit se taire car les éléments sociaux ( crise financière, chômage…) sont propices à tous les dérapages…Le gouvernement actuel doit assumer l’échec de sa politique sécuritaire, sans en rendre responsable les mêmes sempiternels boucs émissaires

  2. Comment peut-on encore tenir de tels discours aujourd’hui… J’ai honte de l’image que nous offrons de notre pays. J’aime ma France, mais mon père ne s’est pas battu pour cela lors de la dernière guerre.

  3. J’ai l’impression (mauvaise) d’entendre mes parents, parlant de certaines propagandes des années noires de la guerre de 40.

  4. « La rédaction » de ce misérable weblog élitiste et pseudo-intellectuel devrait essayer de pratiquer l’empathie envers ceux qui souffre d’un racisme anti-français perpétuel et de phrase telle que :

    « vous avez envahie l’algérie, c’est à nous de vous envahir maintenant ».

    Si il n’y à pas de personnage politique qui se bouge le cul comme Brice Hortefeux, cela m’étonnerai fort que cela soit des gens comme vous qui nous sauverez ..

  5. Mais nous n’en sommes plus là. Car jouer avec la déchéance est un jeu de mort sur les mots. Ce n’est plus «dire ce qu’il faut dire pour se faire réélire», mais faire ce qu’il faut faire pour conserver la paire. Or il était hors pair, le roi lorsqu’il tenait les deux reines en une seule de ses mains. Il pouvait garder la main, invisible Adam aux faux airs du Machiav’Él. Et les nazes artificiers du sarkonazisme voyaient leurs mots-valises leur exploser entre les mains, au grand dam de la Dame en bleu dont celui qu’elle grondait comme son propre petit, en recevrait l’envergure du Petit de la Vierge. Sarkorévélateur, le premier des Français avait ce goût de revanche sur la coupe au carré franche, pour tous les chats de Schrödinger dont les spectres ondulaient sans relâche. Et tant pis s’il faut que Blum et Mandel échangent leurs places dans les wagons des Hazkarot! Parce que la mort de Mandel n’est pas une moindre perte, que les rameurs de gauche qui n’ont de cesse que de repousser l’infamie au FMI, reboivent incessamment la tasse! Que le fondateur d’une VIe république de cauchemar ne fasse revenir à l’assemblée que dans ses rêves de 8 mai 1898, les quatre mousquetaires gris! Mais jamais, ô grand jamais, nous ne céderons une dent de devant sur des articles républicains dont l’écriture, toute rouge et fraîche, est devenue en séchant aussi noire que de l’encre. L’adage a dit de reculer pour mieux sauter? Eh bien, que le roi recule d’un pas, et il n’en avancera que mieux, de deux, et trois.

    «P.S.» : Le conseil vaut pour qui en veut.

  6. Balle du Palais

    La politique est morte, vive le politique !

    Est-ce que l’Elysée s’affole ou s’étiole ?
    C’est la question qui tue pour tous ceux qui prétendent que le Président a perdu sa stature et son statut ?
    Qu’il a eu droit à toutes les balles perdues du dehors comme du dedans avec une prime au passage : une chute sans précédent dans les sondages !
    Sur toutes les chaînes ce sont les mêmes questions qui s’enchainent :
    La fifille à Delors ou la fifille à Le Pen ne risquent – elles pas de profiter de cette aubaine ?
    Vont-elles remonter sur la balance et peser sur l’avenir des français qui risquent de perdre leur nationalité ?
    Rien n’est moins sûr parce que les temps sont durs pour tous les dirigeants, qu’ils soient gentils ou méchants! Quant à la marge de manœuvre des prétendants, elle est plus que jamais réduite aux caprices du vent !
    Y a plus rien à faire : à part, expédier les affaires courantes ou créer de nouveaux expédients pour noyer le poisson qui n’arrive plus à survivre dans le bocal de l’Etat nation.
    Pour toute future gouvernance il n’y aura pas de bain de jouvence parce que le monde a trop vieilli et les hommes n’ont plus la moindre envie de se battre pour une cause déjà perdue !

    http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20du%20Palais

  7. Bien sûr que l’on vend davantage d’exemplaires avec Sarkozy en couverture, mais ce n’est pas pour cela qu’on le fait. » « Je ne souhaite plus répondre à de telles accusations qui sont très basses, confie Maurice Szafran du groupe l’EXPRESS.
    « SARKOZY se comporte comme un voyou de la République » c-a-d qu’il est « capable de tout pour rester au pouvoir » dit monsieur J.F. KAHN.
    Et bien monsieur Szafran, vous faites tout pour maintenir à flot le journal « MARIANNE » dont on sait les difficultés financières. Donc vous faites tout pour rester au pouvoir. Vous êtes monsieur SZAFRAN, un « VOYOU de la Presse et du journalisme, tout comme monsieur J.F.KAHN !!
    Mais le pire n’est pas là. Vous mesurez ce que de telles insultes à l’égard du chef de l’état ont de répercutions gravissimes sur une génération qui a déjà assez de mal à trouver ses repaires sociaux et politiques. Vous êtes criminels volontairement pour vendre vos torchons. Dommage, MARIANNE et l’EXPRESS avaient une mission: aider les Français à être ou devenir de bons citoyens avertis, honnêtes et courageux. Vous avez pris le parti du populisme le plus éculé en montant une frange sans repaires à mettre un peu plus le feu, la violence, la drogue, le viol dans les cités. Honte à vous pour ces messages malsains qui disent: « Vous pouvez tout faire et tout casser puisque votre Président ne vaut pas mieux que vous ». Honte à vous !!

  8. Le problème ne devrait plus se poser pour les délinquants qui ont une double nationnalité. Ils se tiennent tranquilles, ils sont les biens venus en France. Ils mettent la pagaille, brûlent des voitures, cassent tout et ne respect rien : Retour dans leur pays d’origine. Pourquoi cette double nationnalité ? Alors que la plupart ne se disent pas Français et font de la provocation à nos institutions et à nos valeurs rébuplicaines.

  9. Faire des promesses à l’électorat frontiste dont on sait qu’on ne les tiendra pas, cela revient à faire passer de Mach 1 à Mach 2 un Rafale A en rase-motte. Essayez de monter dans un tel engin sans formation spécifique préalable, et vous l’aplatirez contre le premier vallon aux abords duquel vous aurez cru pouvoir vous redresser à temps, grisé jusqu’au bout par des performances que vous n’auriez dû imputer qu’à son ingénierie.

  10. Donc ça y-est cette fois on ne rigole plus. C’était prévisible j’ avais espéré que ces comportements débiles avaient disparus des pensées politiques démocrates.
    Je suis bouleversé par ce dur retour à la réalité. Nous sommes à un tournant politique, soit cela bascule, soit la raison l’emportera, il faut l’espérer. Mais les eaux troubles de la pré campagne électorale sont bien troubles.

  11. Yann Moix (19 juillet 2010): « La Suisse n’est pas l’Italie, mais presque, n’est pas l’Allemagne mais elle aurait pu, n’est pas la France mais elle aurait dû ».

    Il est grand temps de balayer devant votre porte…