Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt.

Rarement l’adage chinois m’aura paru si lumineusement vrai qu’aujourd’hui.

Car tout le monde n’a d’yeux, n’est-ce pas, que pour les derniers rebondissements du feuilleton Bettencourt.

La classe politique se rue, comme un seul homme, sur l’affaire des cigares de M. Blanc ou des doubles casquettes de M. Woerth.

Or il y a un événement qui, pendant ce temps, passe complètement inaperçu : il y a un événement énorme, colossal – un de ces événements qui, à terme, peuvent redessiner la carte de la planète et que ce théâtre d’ombres dissimule, pourtant, aux regards.

Cet événement majeur et absent des principaux radars, ce retournement géopolitique qui n’a pas bénéficié du millième de la couverture médiatique dévolue aux mauvais sondages de Sarkozy, c’est la décision, prise par les Emirats arabes unis, de contrôler les navires parvenant dans leurs eaux territoriales et liés, plus ou moins directement, à l’Iran ou au commerce avec l’Iran ; de fermer 41 comptes bancaires appartenant à des entités iraniennes et pouvant servir d’écran à des opérations de contrebande bénéficiant au programme nucléaire de Téhéran ; de se ranger, en d’autres termes, dans le camp de ceux qui appliquent à la lettre la nouvelle résolution des Nations unies, prise le 9 juin, et -prévoyant d’intensifier encore les sanctions contre l’Iran.

Cet événement vient quelques jours après les déclarations faites à Abou Dhabi, en clôture de l’assemblée annuelle de la Global Initiative to Combat Nuclear Terrorism, par Hamad al-Kaabi, représentant permanent des Emirats auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique : ce sont plusieurs dizaines de navires contenant des matières sensibles que la police émirienne aurait, ces dernières semaines, déjà arraisonnés.

Il vient après l’article de Georges Malbrunot, paru dans Le Figaro du 26 juin, et montrant comment le caractère rocambolesque des circonstances ayant présidé, en janvier, à l’assassinat par le Mossad, à Dubai, de Mahmoud al-Mabhouh, a peut-être été un autre leurre, un autre arbre cachant une autre forêt et une autre version de l’apologue du sage, de l’imbécile et de la lune : les Emirats, pendant ce temps, travaillaient étroitement avec Israël pour sécuriser leurs frontières, protéger leurs puits de pétrole et parer à d’éventuelles opérations de déstabilisation iraniennes !

Il fait suite, encore, à une autre information parue, celle-là, dans le Times de Londres du 13 juin et démentie depuis, mais mollement, par Riyad : l’Arabie saoudite aurait – sans que l’on en sache davantage, mais sans que l’on puisse ne pas songer à l’hypothèse d’une attaque surprise de Tsahal contre les sites nucléaires d’Ahmadinejad – décidé d’ouvrir son espace -aérien aux avions israéliens.

Alors, il s’agit d’un événement majeur pour au moins trois raisons.
D’abord parce qu’il rappelle à ceux qui s’obstinent à ne pas le voir que l’islam n’est pas un bloc : islam de paix contre islam de guerre ; islam modéré contre islam fanatique ; et bien sûr, en la circonstance, islam sunnite contre chiite – ou contre, plus exactement, cette hérésie du chiisme qu’est l’islam apocalyptique des fous et des gangsters qui ont, il y a un an, volé leur vote aux Iraniens.

Ensuite parce qu’il démontre que le front du refus contre le régime iranien et ses projets de guerre totale est en train de s’élargir et de prendre forme et consistance : qu’il n’y ait pas grand-chose de commun entre la démocratie israélienne et l’autocratie saoudienne, c’est évident ; que rien, aucun geste politique ni géopolitique, aucun grand rapprochement avec qui que ce soit, ne puisse faire oublier, par exemple, les violations massives des droits de l’homme, et de la femme, à Riyad, c’est indéniable ; n’empêche que la perspective de voir l’Iran se doter d’armes de destruction massive représente une menace sans commune mesure avec quelque violation des droits de l’homme que ce soit et savoir qu’un nombre grandissant de pays est en train, dans la région, d’en prendre conscience est, en soi, une grande nouvelle.

Et puis j’ajoute enfin que, pour en revenir au cas des 41 comptes bancaires pointés par la résolution des Nations unies et gelés, il faut savoir : 1. que le port de Dubai était, de l’aveu même de l’ambassadeur al-Kaabi, en train de devenir la plaque tournante des pires trafics nucléaires ; 2. que les Emirats sont, au-delà même du nucléaire, la troisième destination, après la Chine et l’Irak, des exportations iraniennes, qui ont triplé depuis quatre ans ; et 3. que, sur les 41 comptes visés, près de la moitié appartenaient soit à la République islamique elle-même, soit au corps des Gardiens de la révolution.

Autant dire que la décision émirienne est un vrai coup porté au régime.
Mieux : c’est une opération vérité destinée aux gogos qui croyaient à l’alliance contre nature, sous prétexte d’« union sacrée » contre l’« ennemi sioniste », de tous les musulmans de la région.

Et le fait qu’un pays arabe ait, pour la première fois, franchi le pas, le fait qu’il ait dit non à la tentative de hold-up iranien et ait ainsi déjoué la manœuvre dont le Hamas et le Hezbollah étaient les pièces avancées mais dont le but ultime était l’embrasement de la région, est un geste de survie en même temps qu’une preuve de maturité et le signe d’une clarification bien venue.

Rien, si la décision est tenue, ne sera plus comme avant. Et, pour Ahmadinejad, le compte à rebours aura commencé.

19 Commentaires

  1. Il est curieux que l’on mesure un tel écart de perception entre l’image de ceux qui apportent leur soutien sans faille à eretz israel, à l’amérique évangéliste et son armée démesurée pour asservir les peuples depuis un siècle, à la perfide albion qui poursuit toujours sans le dire son entreprise de restaurer un empire perdu les années 50, à cette france sarkozienne suiveuse et qui ne contente de miettes de plus en plus petites, à cette allemagne prète à TOUTE et à TOUTES les bassesses pour faire oublier un peu le crime qui la défigure depuis 65 ans, veulent donner de ces grands acteurs du monde et la façon dont le monde, « le petit monde » des gens ordinaires tout pays et toute culture confondues les perçoi.
    Le portier liebermann et ses idées de nettoyage ethnique encore bridées par certains membres de la coalition, le grand timonier BIBI, les rabbins des partis shass et des gardiens de la thora, et bien tout leurs mercenaires outre-mers tel les sarko, bush, blair, brown, obama, et autre berlusconi mafieu, ne sont que des chefs de nations cherchant à résuciter un mythe vieux de plus de 3000 ans allant du nil à l’euphrate, quitte à ecraser les nations y vivant déjà. Les premiers par folie, les seconds par sentiment de culpabilité ou par appat du gain et du pouvoir.

  2. Mais c’est surtout parce que contrairement à ce que vous cherchez à nous faire croire si l’Iran a l’arme atomique il vaudra mieux être à Tel-Aviv qu’à Ryiad !
    Kerbala, le retour !!! la vengeance d’Hussein est bien supérieure à tout ce que vous imaginez, Israël compris …

  3. Maître Bellâtre et ses bêlants

    Chacun apporte son soutien à qui il veut, n’est-ce pas là, le principe de démocratie? A chacun ses amis et ses ennemis. On n’est pas censés nous soumettre à la vision unidimensionnelle et obsessionnelle de penseurs mal-éclairés qui prennent hélas souvent, leurs vessies pour des lanternes et leur cécité chronique pour de la lucidité pragmatique. Nous avons notre propre vision du monde et des événements pour porter le regard là où il faut. Quant aux petits moutons « panurgiens » gras de la cervelle qui évoluent et s’épanouissent ici, ils ne peuvent être que comblés, dans leur narcissisme bêlant, de satisfaction et de félicité, tant l’herbe tendre recherchée dans ce pré, leur est déjà prémâchée, et la règle du jeu voudrait qu’ il leur suffit juste de l’avaler pour ensuite, la péter ou la roter à qui en voudrait, en bulles malodorantes et irisées.
    Marhoum

  4. L’heure du soupçon a sonné : Mahmoud Ahmadinejad serait un agent du Mossad qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Car, enfin, à qui profite ses déclarations tonitruantes contre l’Etat d’Israël sinon, à ce même Etat !

    Vraiment, on est en droit de se poser des questions au sujet de ce président « hors de lui et de propos », d’une bêtise sans nom, sans stratégie, sans tactique ; et pour quel résultat ?

    ***

    Merci Monsieur Levi d’entretenir l’idée que ce Ahmadinejad-là représenterait un danger mortel pour Israël.

  5. Quel article de propagande !!! vraiment ces journaleux veulent nous faire croire que les émiratis sont indépendants quelle blague ! ils ne font qu’exécuter les ordres des américains, ils n’ont pas d’autres choix que de les appliquer à la lettre. Mais comme l’ont dit les dirigeants iraniens les sanctions qui durent depuis la révolution de 1979 n’ont fait que conforter et hisser l’industrie et la technologie iranienne. Je pense qu’en cas de frappe terroriste americano-sioniste sur les installations nucléaires iraniennes cela va ressouder toute la nation derrière leur guide et les conséquences pour la région seront tragiques. Ils frapperont les pétroliers dans le détroit d’Ormuz, le cours du brut va flamber, l’économie de Dubaï fondée sur le tourisme ne sera plus vu que les touristes réfléchirons à deux fois avant d’aller dans une zone irradiée. Donc dans cette affaire ils ont le plus à perdre mais ils n’ont malheureusement pas le choix.

  6. Il est curieux que l’on mesure un tel écart de perception entre l’image que ceux qui apportent leur soutien sans faille à la République islamique iranienne, au Hezbollah, au Hamas ou à la République soudanaise, veulent donner de ces grands acteurs du monde et la façon dont ces ensembles géo-politiques se perçoivent eux-mêmes. Il n’y a que très loin d’eux que l’on puisse fabriquer une image si dépréciative comme pièce centrale de toute plaidoirie en faveur de leur cause. Le Rahbar Ali Khamenei, le secrétaire général Hassan Nasrallah, le chef du bureau politique Khaled Mechaal ou le président Omar el- Béchir ne sont pas les victimes d’un impérialisme atlantiste, ils sont les chefs de nations cherchant à restaurer un empire perdu en 1921, et si possible, à en élargir les frontières. Lorsque vous leur donnez une image de victimes du grand méchant Satan américain, vous ne les défendez pas, vous les insultez.

    • @ Arsemout

      Il est curieux que l’on mesure un tel écart de perception entre l’image de ceux qui apportent leur soutien sans faille à eretz israel, à l’amérique évangéliste et son armée démesurée pour asservir les peuples depuis un siècle, à la perfide albion qui poursuit toujours sans le dire son entreprise de restaurer un empire perdu les années 50, à cette france sarkozienne suiveuse et qui ne contente de miettes de plus en plus petites, à cette allemagne prète à TOUTE et à TOUTES les bassesses pour faire oublier un peu le crime qui la défigure depuis 65 ans, veulent donner de ces grands acteurs du monde et la façon dont le monde, “le petit monde” des gens ordinaires tout pays et toute culture confondues les perçoi.
      Le portier liebermann et ses idées de nettoyage ethnique encore bridées par certains membres de la coalition, le grand timonier BIBI, les rabbins des partis shass et des gardiens de la thora, et bien tout leurs mercenaires outre-mers tel les sarko, bush, blair, brown, obama, et autre berlusconi mafieu, ne sont que des chefs de nations cherchant à résuciter un mythe vieux de plus de 3000 ans allant du nil à l’euphrate, quitte à ecraser les nations y vivant déjà. Les premiers par folie, les seconds par sentiment de culpabilité ou par appat du gain et du pouvoir.

  7. signez la petition des enfants de Shakinah Mohammadi Ashtiani sur Huffington Post. Les barbares de Teheran se preparent de la lapider d’un jour a l’autre

    • Et bien sur, ce qui intéresse SHALOM c’est le sort de la pauvre femme ! ce n’est pas de donner un coup de main à la guerre médiatique d’israel contre l’iran ! nonnnnnnnnn bien sur que non !

  8. Au revers de la médaille négationniste, la dénégation fonde la déréalisation de ce qui fut réalisé. Or quand la chose faite ne sait pas se défaire, la chose qui se fait n’est pas plus faite pour le faire. Pourtant, les résistants de la dernière heure au Néo-Reich négationniste n’auront plus froid aux yeux, plongés qu’ils les auront dans le spectacle tiède où leur présent défile en léger différé. AlterNet : January 14 2006 : Noam Chomsky to Geov Parrish : ‘There Is No War On Terror’ … _ _ _ …

    GP : Mais dans la Guerre contre le terrorisme, quelle peut être la définition d’une victoire lorsqu’on a affaire à une tactique? C’est sans issue.
    NC : Il existe des moyens de procéder à des mesures. Par exemple, on peut compter le nombre d’attaques terroristes. Et bien elles sont en nette augmentation sous l’administration Bush, et en très nette augmentation depuis la guerre en Irak. Comme prévu – les services de renseignement avaient prévu que la guerre en Irak allait probablement accroître le niveau de terrorisme. Et les estimations effectuées après l’invasion par la CIA et le Conseil National du Renseignement, et autres agences de renseignement, le confirme en tous points. La guerre a fait augmenter le terrorisme. En fait, elle a même produit quelque chose qui n’existait pas auparavant, un nouveau terrain d’entraînement pour les terroristes, bien plus sophistiqué qu’en Afghanistan, où sont entraînés des terroristes professionnels qui retournent ensuite dans leur pays. C’est une façon de gérer la Guerre contre le Terrorisme, en faisant augmenter le terrorisme. Et selon l’unité de mesure évidente, le nombre d’attaques terroristes, on peut dire qu’ils ont réussi à faire augmenter le terrorisme.

    … _ _ _ … L’aporie de Chomsky heurte son nuage poussiéreux au premier raisonnement par analogie. Quand le serpent logicien de sa propre langue s’injecte son propre venin, il s’induit à situer implicitement la cause de l’augmentation de la fréquence des actions guerrières du Troisième Reich à partir de 1939 dans la réaction offensive, dénuée de sagesse et de tempérance, des nations attaquées par l’Allemagne. Américains… pauvres Américains, d’un bord jusqu’à l’autre, vous vous voyez toujours à la source de tout! La réaction américaine au 9/11 n’a pas entraîné une recrudescence des actions terroristes dans le monde, c’est elle qui fut déclenchée par le début d’un Jihad qui ne laisserait pas une nation d’infidèles décider du lieu et de l’instant de son commencement. Il n’y a jamais eu de théorie plus méprisante à l’égard de la guerre sainte islamique que celle des contre-théoriciens de la conspiration terroriste, lesquels dénient aux adversaires de l’empire d’Iblîs et l’intelligence de planifier une telle guerre et la puissance de mettre leur plan à exécution.
    Or, on en revient toujours à la thèse du petit nombre de responsables n’incriminant qu’eux-mêmes et laissant intacte l’âme innocente de leurs propres nations. Or, si lesdites nations demeurent dissociées de leurs soldats-éclaireurs, qu’elles se fassent entendre! Et au lieu de les porter à bouts de bras aux nues du martyre national, qu’elles les montrent du doigt comme le premier témoin d’un viol se voit convoquer à une séance de confrontation où il désigne son bourreau. Mais il reste la critique d’une stratégie inepte, et d’une erreur de cible. Attardons-nous alors, si vous voulez, sur la nature de cette guerre stratégique dont la raison d’État nous cache les raisons.
    C’est le principe d’une souricière. Vous avez réunis chez vous quelques amis pour votre anniversaire, et tout à coup, rentrant du jardin où vous aviez tenu à réaliser sous leurs yeux de marmots clignotants, le premier essai de vol de drone Nouvelle Génération, vous les conviez à se remettre à table quand soudain, « oh, my God! », voilà-t-y pas que le professeur Chomsky fait remarquer aux autres membres de l’académie quatre empreintes de dents minuscules dans le superbe morceau de gruyère qu’il avait fait expédier à son éminent confrère, yeux tout mouillés, de la part du ministre français des affaires étrangères. Ni une ni deux, le docteur Powell se lance à l’assaut du petit sacrilège. Ses confrères ne l’ont jamais vu comme ça, ils n’ont d’ailleurs jamais vu ça, une boîte transparente avec une mini-chattière en guise de couvercle, au fond de laquelle ce sémillant collègue introduit un mini-cube de ce gruyère auquel décidément, aucun outrage ne sera épargné, puis il dépose son objet futuriste au centre de la table avant d’inviter sa bande de prix Nobel à le suivre en trottant sur la pointe des pieds, jusque derrière la porte du jardin. Par son entrebâillement garni de grosses têtes, pas âme qui semble vivre, à part peut-être un ange qui passerait par là, et il s’en faut de peu que Chomsky ne s’étouffe, quand ce même ange trépasse, et se crashe à dix centimètres de son fromage troué.
    « Look ! » s’entend dire Powell, dont le clapet reste coupé.
    Le bolide poilu longe la plinthe du salon à l’allure d’un message gris souris, défilant sous le présentateur du JT dans le bandeau des dernières dépêches sans le moindre souci de coïncider avec les sujets annoncés. Puis un deuxième, paraissant lui aussi sortir de nulle part. Deux autres, collés l’un à l’autre, et après un court espace de temps, un cinquième arrivant, qui oblige les cinq vis à tête d’homme fixées dans l’illusion d’optique à se dévisser à vitesse égale, « trahissant à l’évidence, l’action préalable d’un programmateur », explique le Chomsky, gros yeux entre les doigts, au Chomsky qu’il vient d’énucléer, quand infailliblement la petite voleuse escaladant la traîne de nappe file d’un trait vers le mini-cube, et heurtant de plein fouet la paroi translucide, se relève instantanément et se met à chercher la porte secrète de sa caverne d’Ali Baba, et sans rien comprendre à ce qu’il vient de se passer, la voilà dedans, qui se jette aussitôt sur le lingot puant à en crever d’extase, et redémarre après un tête à queue, gruyère en bouche, vers la porte miraculeuse. Or patatras! Et rebelote! Plus de porte, un mur à la place, et un deuxième K.O., qui déroute ses quatre congénères, et les met en déroute, et décide les cinq génies à retourner s’asseoir autour de la petite boule de poils qu’ils viennent de mettre en boîte.
    À peine remis de ses émotions, Chomsky, l’idiot utile de Mickey l’Enturbanné, est bien rentré chez lui dont il poursuit son Jihad infidèle contre la souricière irakienne, et envoie chez Hadès près de sept siècles d’un progrès qu’il juge malhonnêtement abominable, quand lui et ses disciples après qu’ils auront uchroniquement passé une demi-journée sous le Diktat du Grand Califat universel dont ils mettent la main à la pâte du rétablissement, détaleront à tout berzingue vers les portes disparues d’une Jérusalem, qui leur seront désormais fermées, pour toujours et à jamais.

  9. Que rien ne sera plus comme avant, cela est évident…
    Mais ce que vous nous dites, à savoir que l’Iran commence à être isolé, voilà une bonne nouvelle.
    Cela m’étonnait que les pays alentours laissent un fou tel Ahmadinejad sévir en toute impunité et desservir tous les pays de la région.

  10. Les sionards doivent etre les premiers à savoir que les dirigeants de Abou dhabi et de Ryadh ne sont que des pantins dans les mains des sionistes et des américains.Les peuples arabes ,par contre n’attendent que le moment où les Iraniens explosent leur première bombe atomique et ceci pour établir le fameux équilibre de terreur avec la terreur dans laquelle les sionistes ont plongé ces peuples depuis plus de 70 ans.Les peuples arabes seraient prets à s’allier meme avec le diable pourvu qu’ils les libèrent de la chappe américano-sioniste

  11. Renforts en Afghanistan : Pour quoi et pour qui ?

    Alors que le petit monde gouvernemental parisien patauge dans fange de la corruption ordinaire et déploie tous ses efforts pour essayer en vain de s’en extirper, la France annonce par la voix de son nouveau chef d’état-major des armées, l’amiral Guillaud, que les effectifs français en Afghanistan vont être portés à 4 000 hommes. Cette décision prise alors même qu’un nouveau légionnaire du Premier régiment de Laudun-l’Ardoise (Gard) vient d’être très grièvement blessé. Elle est prise pour complaire au gouvernement américain, empêtré dans ce qui ressemble de plus en plus à un véritable bourbier. Elle contredit la position affichée par le candidat Sarkozy en 2007. Pendant que nos militaires sont ainsi envoyés mourir en Afghanistan, le gouvernement régularise les Afghans en France. On enrôle pourtant, dans l’armée de M. Karzaï !
    C’est aux Afghans qu’il appartient de défendre eux-mêmes leurs libertés. Quant à nos propres forces, elles seraient mieux utilisées dans nos banlieues que sur ces théâtres lointains.

  12. Pas facile à suivre le BHL…Toujours cette fixette contre le méchant état iranien….Que la Birmanie cherche elle aussi à obtenir l’arme suprême avec l’appui de la Corée du Nord , BHL s’en fout… Pas un mot !Beaucoup de mal également a trouver un article sur le Pakistan , pays qui reste trèèèèèès inquiétant !
    Mais voila , l’Iran, c’est le gros nonosse de BHL qui s’affiche avec de pseudo résistants ,hommes d’affaires douteux , théoriciens, bâtisseurs de cette république islamiste qu’ils n’aiment plus… Parce que devenus de grands démocrates épris de liberté , de paix et d’amour ! Ben, voyons … Et v’là ti pas que les Émirats arabes unis , sont plus unis que jamais contre l’Iran pour la plus grande joie de notre chevalier blanc ! Mais pourquoi sont-ils contre le président iranien au fait ? Pour renverser ce pouvoir dictatorial et créer une super démocratie musulmane dans la région ? Non ne rigoler pas….Pour abattre le régime des mollahs , régime tout aussi criminel que corrompu soulageant ainsi le sort du quidam iranien peut-être ? Arrêter de vous rouler par terre , ça devient gênant… Alors pourquoi cette camarilla fait, elle, front unis contre l’Iran ? Quels sont leurs intérêts ? Pourquoi souhaitent-ils en secret que les Israéliens et Américains bombardent l’Iran ? Si eux le souhaitent , les peuples européens, eux, ne le sont pas et les gouvernements en sont conscients. Nous ne laisserons pas l’Iran devenir un deuxième Irak.

  13. Le monde arabe contre Ahmadinejad ? Quel monde arabe?

    Non M. Lévy, Le monde arabe ne vous déplaise et sa rue n’est pas contre Ahmadinejad et l’Iran, mais plutôt son élite rétrograde et oligarchique, vassale des Etats-Unis et d’Israël, qui est contre Ahmadinejad, pour une simple question de leadership et d’intérêts divers, et ça vous le savez pertinemment bien. Il n’y a pas lieu de faire sciences politiques pour le comprendre, ou être cartographe cartomancien pour deviner ce qui est en train de se préparer en coulisses dans cette zone sensible du monde. Si guerre il y aura, je ne donnerais pas cher de l’existence de ces états supposés représenter le monde arabe, comme d’Israël d’ailleurs. La prochaine déflagration sera apocalyptique. Les rapports de force et d’armement ont évolué depuis. La débâcle israélienne de juillet 2006, par la résistance libanaise du Hezbollah, n’est qu’un petit avant goût, par rapport à la grande amertume qui se profile. C’est indécent de la part d’un esprit comme vous d’entretenir une telle propagande et vous voudriez qu’on vous respecte, qu’on vous tienne pour humaniste ? L’état de l’Irak actuel et de l’Afghanistan ne vous suffisent pas ? Où il vous faudrait d’autres désastres pour circonscrire le feu de vos ressentiments ? Vous êtes en droit de défendre qui vous voulez et c’est de bonne guerre, parce que nous aussi on est en droit de défendre la vérité et les nôtres, même si nous ne disposons pas de réseaux, de médias ou de tribune pour suborner et s’aliéner l’opinion. Marhoum

  14. Chateaubriand disait « Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. » Mais en ce domaine, BHL est tellement nécessiteux qu’il mérite qu’on lui octroi la part de beaucoup d’autres.

    Nous voici encore une fois agressés par un médiocre exposé de la situation du moyen orient à la sauce BHL, mercenaire de la plume, dévoué corps et âme à la défense d’israel et de ses forfaits.
    La duplicité et la médiocrité du personnage n’étonne plus après l’hilarant épisode du livre inspiré d’un écrivain imaginaire (probablement commandé à un nègre d’ailleurs). Ainsi, notre Goebbels national de la politique israelienne se découvre une soudaine admiration envers « le monde arabe » dit-il, pour avoir emboité le pas aux américains. Ce même monde arabe qu’il n’a pourtant cessé d’attaquer et de dénigrer des années durant pour n’avoir pas eu une attitude assez béhachélienne envers israel.
    Et il le reconnait avec toute l’arrogance et l’aplomb qui le caractérisent: quelles violations des droits de l’homme, de la femme seraient comparable à une menace à l’encontre du pays de son cœur, aussi petite et imaginaire soit elle !
    Autre signe de duplicité du personnage: toute sa vie (médiatique), BHL a défendu l’idée qu’il n’y avait pas de « monde arabe », que ce n’était qu’une chimère dans les esprits malades et arriérés de peuples vaincus ect, ect … et le voici aujourd’hui nous parlant de ce monde arabe qui pour le bien d’israel se dresserait comme un seul homme contre ahmadinejad et son iran. Par ailleurs, et ce n’est pas BHL qui l’ignorerait, il est de notoriété publique qu’entre les dirigeants des pays arabes et leurs politiques étrangères respectives d’un côté, et les peules de l’autre, le divorce est consommé, que le cœur de ces peuples bat pout l’iran et non pour israel. Tout ceci pour dire que crier que « le monde arabe » est contre l’iran et pour israel, est un doux rêve de BHL.

    BHL, dans ces dernières médiocres lignes de propagande, et à travers tous ses articles et brûlots ces dernières années, ne cesse de prétendre qu’il est pour la démocratie en iran, qu’il souffre à sa manière du vol des votes des iraniens lors des dernières élections, et dans le même temps BHL soutient des pays comme les EAU et l’arabie saoudite. Il est clair que le soutient de BHL à qui que ce soit est fonction d’une seule et unique chose, qui n’est ni la démocratie, ni la liberté, ni aucune mauvaise blague de la sorte, mais uniquement du soutient et de l’allégeance au pays de son cœur: Isarel

    On devine enfin à travers cet article, la jubilation des béhachéliens de tout horizons à la seule évocation des divisions de ceux qu’ils considèrent comme ennemis, alors nous avons droit d’une côté à l’islam de paix et l’islam modéré, entendez celui qui montre patte blanche et qui déclare forfait face à l’expansionnisme israelien, celui de la collaboration active comme passive: celui de l’égypte, de la jordanie, de mahmoud abbas, du maroc, de la maison saoud, des émirats, et même de dalil boubaker pourquoi pas, bref des dirigeants maintenus coûte que coûte; et celui de ceux qui disent NON ! de l’autre côté, qui n’est autre que celui des peuples.

    Nous avons même droit à un petit « cartes sur table » à la fin de l’article: jouer sunnites contre chiites !
    BHL par cet aveu, s’inscrit dans la tradition des pratiques coloniales: diviser pour reigner, jouer les uns contre les autres, provoquer guerres et discordes civiles pour maintenir une mainmise: il doit être ravi de ce qui se passe en irak et ce qui s’est passé au liban.
    Je pense que par excès d’arrogance, il vient de dévoiler l’étendue de son immoralité.

  15. Depuis le 4 novembre 1995, je me suis promis de ne jamais plus me laisser transporter par un petit nuage du genre qui était descendu vers moi depuis le ciel de Washington, deux ans et vingt-deux jours plus tôt. Pour autant, l’ouverture aux avions israéliens de l’espace aérien planant au-dessus de la Mecque, me semble relever d’un tournant historique plus décisif encore que ne le furent, en des temps qui n’appartinrent qu’à eux, les Accords d’Oslo.